Ecotrail de Paris © Tocardo

EcoTrail de Paris 80km

Les vieux ne lâchent rien ! L’EcoTrail de Paris, version 80km, c’est une ballade en forêt qui se termine au 1er étage de la tour Eiffel. Des bosses, des pentes, un peu de route, mais une majorité de chemins plats. Des crampes, de la sueur, mais ni sang, ni larmes. Beaucoup d’émotion en arrivant au pied de la dame de fer... Une arrivée au 1er étage de la tour Eiffel, après 7 heures et 25 minutes de joie et d’effort. 47eme au général, et une belle 2eme place en catégorie Master 2 !

Publié le , mis à jour le

Mon expérience de l’EcoTrail de Paris

  • Couru en mars 2017
  • Mon chrono : 7h25m
  • Parcours : 1.500 D+, mais en seulement 25 bosses, l’essentiel est plat,
  • Ambiance : tristounet, hormis au pied de la tour Eiffel
  • A recommander : +++


Mince, nous sommes déjà le samedi 18 mars, c’est fou ce que le temps passe vite. Je n’étais pas pressé de partir sur cette distance. Une première pour moi. Je pense avoir fait une préparation pour l’EcoTrail sérieuse, mais bon, rien n’est gravé dans le marbre.

Dédramatiser la course... Est nécessaire pour le novice que je suis

L’écoTrail de Paris, dans sa version 80km, c’est une épreuve à plus d’un titre. Ok c’est un trail, mais le petit éco qui est devant, il ne faut pas l’oublier... Il te faudra donc arriver à vaincre tes peurs, repousser tes limites, mais surtout te surpasser pour :

  • utiliser les toilettes sèches au départ, sans vomir. Travailles ton apnée, c’est préférable, penses qu’il ne fait que 10°C, imagine un peu en été...
  • uriner dans ce tube de canalisation ouvert en scrutant le ruisseau, que dis-je le fleuve, des contributions des autres mâles alignés à tes côtés,
  • faire 2 bornes à pied avec tes 2 sacs (un pour la course, et un pour ton change à l’arrivée), car le bus, qui t’amène gentiment de la gare RER C, te dépose le plus loin possible du départ (mais pourquoi ??),
  • fixer cette poubelle de course obligatoire, non recyclable, à ton sac à dos, déjà doté de 2 poubelles (là tu te demandes s’il fallait bien sortir la poubelle jaune ou la verte ce jour-là),
  • avaler un morceau de gâteau 4 quarts hyper sucré, imbibé d’huile de palme, tout droit sorti d’un supermarché (rien d’écologique ! du miel de l’apiculteur du coin aurait été bien meilleur !), boire cette boisson noire, que certains nomment café (termine bien ces points dans cette ordre, car sinon, tu risques de devoir retourner aux toilettes sèches, et là, ce serait le drame...).

Si tu survis à ces différents points, ce n’est pas une ballade de 80 bornes en forêt qui devrait te faire bien plus de mal :)

80 km : une p’tite préparation mentale est la bienvenue

Denis fait le vide dans sa tête avant le départ, c’est vite fait, pas grand chose dedans habituellement...

Oui, j’aime à dire que quand on a une tête peu remplie, faire le vide dans sa tête est d’autant plus facile... Après avoir profité de la nuit du jazz dans une ville voisine, couché à 1 heure, je m’étais levé à 6 heures du mat, logiquement, fatigué, avec un cerveau embrumé . Habitué à me coucher avec mes poules (entendez par là, à la même heure que mes poules...) ce décalage méritait de se payer cash sur le parcours du trail.

Pour bien vivre une course, il faut supprimer de sa tête toutes ses craintes. Les miennes étaient doubles : la distance : 80 bornes, le dénivelé 1.500m.

C’est bien au pied du mur que l’on voit mieux le mur

80 bornes, sur le papier, pour le tocard du dimanche matin que je suis, cela fait beaucoup. S’inscrire sur le web pour cette épreuve prend 2 ou 3 minutes, s’entraîner 2 à 3 mois, et la courir alors ? Je n’ai jamais couru plus que 57km, une seule fois, et sous la contrainte. Alors dans ma p’tite tête, je me suis dit, pfff... 80 c’est beaucoup quand même.

Tu peux pas faire 80km... Enfin, si. En te souvenant des Tuches !

C’est culturel, la scène de la perte des cartes de crédit... Tous les problèmes peuvent se résoudre, avec la méthode Tuches.

Ainsi, courir, 10km en mode tranquille, tu sais le faire, mais 80km tu ne peux pas... Attends ! Mais si tu peux faire 1 fois 10 km, tu peux sans doute faire 2 fois 10 km, ce n’est qu’une fois 10km de plus, et ça tu sais le faire. Oui, mais 80km tu ne peux pas. Oui, mais si tu fais 2 fois 10km, tu dois sans doute pouvoir faire 3 fois 10 km... Enfin bref. Pour faire court, t’as compris. Si tu peux faire 10km, tu peux faire 80km !

Le dénivelé positif, c’est quoi encore que cette affaire ?

EcoTrail de Paris : une course en pente favorable, une descente de 110 mètres !

C’est du dénivelé, qui doit te faire rester positif. Le promoteur de cette balade en forêt annonce fièrement 1.500 m de dénivelé positif. Comme si cela était vendeur ou une marque de difficulté. Il oublie de dire qu’il y a en réalité 1.470m D+ et 1.580m de dénivelé négatif. Ce trail est donc globalement en pente favorable de 100 mètres !!! Un autre bon point. C’est une vaste blague !

Par ailleurs, il est montré que ce sont bien les descentes qui occurrent le plus de lésions musculaires (extensions complètes des muscles), et non les montées. Les athlètes devraient donc se focaliser sur le dénivelé négatif et non le positif, mais c’est sûr, c’est moins vendeur. La tendance du toujours plus, plus haut, plus fort, étant un élément motivant pour bon nombre d’entre nous.

Bref, et bien puisque toutes les craintes sont levées... Allons-y, c’est le départ. 12h15, l’heure des braves.

Briefing stratégie d’avant course : un départ rapide, et après on verra !

Evidemment, novice que je suis dans cet exercice, comme pour un premier marathon, tout le monde me conseille d’en garder sous le pied. 80 bornes c’est long... Un brin taquin (je sais évidemment que ce sont de bons conseils), je rétorque que ces conseils sont pour les champions, mais pour un tocard comme moi, après 3 heures d’effort, que je sois à 8km/h ou à 13 km/h je serai peu ou proue dans le même état, HS. Alors quitte à être dans le dur, autant avoir fait une première partie motivante, au niveau chrono. Je me faisais fort de mettre en application cette stratégie dite du kamikaze à jambes courtes.

EcoTrail 2017 : Top départ...

Départ EcoTrail de Paris 2017 80km

C’est parti sur un rythme assez soutenu, je me suis glissé parmi les 150 premiers de la course, histoire de pouvoir profiter des premiers kilos très plats, comme indique le profil de la course. Des chemins pour le moins agréables qui incitent à la vitesse. Nous dépassons les 2 joëlettes, non sans mal, les chemins étant peu larges à cet endroit. Les kilos défilent, aucune difficulté, bonnes sensations. Une bruine vient même nous rafraîchir... Le vent souffle dans notre dos. C’est les vacances ! Mais c’est encore loin l’arrivée ? Tais-toi et cours.

Km22 -* 1er ravito, BUC ? Bizarre comme nom, mais bon...

Bizarre ce nom, BUC ? Cela me fait penser à TUC, ces biscuits salés, qui beaucoup adorent durant ce genre d’effort d’endurance :) Bref.

Denis est un adepte du comique de répétition. A chaque ravito, il fait comme s’il arrivait à la fin de la course. Levée de bras, et arrêt total juste derrière la ligne de chronométrage. Il s’inquiète de savoir où est sa médaille, et demande où sont les douches. Evidemment, la réponse des gentils bénévoles, sur un ton désolé, empruntés de compassion, m’annoncent : "Ah non, il y a encore un peu moins de 60 km à courir...". Bravo à vous, les bénévoles, cela ne doit être facile de répondre à cet humour à 2 balles à chaque fois.

  • Mon 1er compagnon de route... Où es-tu ?

Je n’ai pas son prénom, mais nous avons pas mal échangé. Un jeune évidemment, disons 35 balais selon mon estimation. Il avait bouclé cette plaisanterie en moins de 7 heures l’an dernier. Cette année, il n’était pas dans les clous pour réitérer sa performance, fatigué qu’il était. Bien plus rapide que moi en cote (il ne marchait presque jamais le bougre), j’étais un peu plus rapide en descente (il ressentait des douleurs aux articulations lors des descentes). Ainsi nous avions donc convenu de nous retrouver sur les plats. Cela fonctionnait plutôt bien, pendant au moins une dizaine de bornes, et puis, nous nous sommes perdus.

Je pense qu’il a du partir du ravito de Buc plus rapidement que moi, je ne l’ai jamais revu. J’ai fais un peu de shopping à ce ravito, je faisais le tour des rayons de gourmandises réservées aux athlètes. Avec des propositions pour le moins surprenantes : saucisson, fromage, chocolat au lait, sucre blanc... Gloups, de quoi plomber un organisme rapidement. Avaler des graisses ou du sucre à index glycémique élevé en ce début de course devait être le meilleur moyen pour ne pas la finir. J’avais donc bien vu le piège qui nous était tendu, et je prenais ce que je pense être le meilleur : des quartiers d’orange et des raisins secs.

  • Ton gobelet, toujours à ta disposition tu auras

Côté eau, mauvaise surprise. Un bénévole me demande à juste titre d’utiliser le gobelet prévu. Il est du reste obligatoire sur la course. Mince, il est dans mon sac à dos, au fond, sous mon thermos de café. Le temps de tout défaire, autant attendre qu’il pleuve. Surtout que je ne souhaite pas seulement boire, mais surtout remplir mes 0.5 litre d’eau dans une de mes bouteilles. Tout s’arrange, je tends ma bouteille et le plein est fait en moins de 10 secondes. Et hop, il faut déjà se remettre en route. Le parcours est sympa, les petites bosses contribuent à faire grimpent le D+ cumulé sur ma montre, cela me ravit. Je ne regarde même plus le chrono, mais seulement le dénivelé, comme un jeu... L’idée étant : Tout ce qui est fait n’est plus à faire.

Km 42 -* Marathon en 3h36m, bien joué !

Denis, en mode lièvre, dans les descentes...

Tous les marathoniens scrutent avec attention ce passage au Km 42. C’est avec joie que je visualisais mon chrono, 3h36, whaoouuu, bien joué, pensais-je. J’aurais pu faire un brin mieux, mais bon...

  • Mon second compagnon de route, Arnaud, un V1 hors du commun

Au fil des kilos, j’arrive à me caler sur l’allure d’Arnaud. Un V1 avec une belle allure, de la team Société Générale. Une référence au marathon plus que respectable de 2h45, s’il vous plaît. Cela donne tout de suite le calibre de l’athlète. Mais il n’est pas satisfait de sa course, parti trop vite, selon lui. Il est, tout comme moi, crampé. Nous ferons équipe jusqu’à la fin de la course. En alternant nos relais, nous suivons une allure qui semble bien nous convenir à tous les deux. Nous avons échangé, dans nos éclairs de lucidité, sur le côté maso des coureurs à pied. C’est dur. Et lui d’avouer qu’il s’est inscrit pour les 80km de Chamonix avec 6Km D+ pour cet été et moi d’avouer à mon tour que je comptais bien courir les 100km de Millau en septembre. Bref deux tarés de plus !

Denis, la tortue, se repose pendant les côtes...

Denis n’est pas équipé pour les cotes. Peu de souffle, peu de muscles, donc peu de résistance à l’effort intense. Monter ces cotes en courant, pas possible. Soit. Cela peut paraître surprenant, mais j’en venais à attendre patiemment les prochaines côtes, signal de repos pour mes jambes. En trail, j’ai cru comprendre, que seuls les véritables champions couraient dans les montées. Certains tentent de grimper en mini-footing, mais visiblement cela n’a pas l’air bien efficace,

Denis, le lièvre, balance tout pendant les descentes

Denis, allez encore une bonne blague inédite...

Les descentes, pour qui n’a pas peur, et n’a pas de douleurs ni au niveau des chevilles, ni aux genoux est un véritable kiffe. L’impression d’être un super héros. Le costume en moins. Tel un garenne, mon bon gars Denis envoie ses longues canes le plus loin possible. Dès fois, cela tombe mal, sur une pierre, ou dans un trou, pas grave, il faut habituer les chevilles à garder toute leur souplesse :) Un kamikaze je vous dis... Tiens, c’est quoi ce bâtiment ?

Km 45 -* Meudon, son observatoire, sa vue imprenable sur Paris

Observatoire de Meudon

Meudon, magique cet observatoire. Une bien belle visite, à faire. Le hic, c’est l’apparition des premières vraies crampes, essentiellement sur la jambe droite, ischios et quadri, la totale. Je décide donc de ne pas trop scruter le panorama, et de réduire sensiblement mon allure, histoire de tenter de nettoyer mes muscles. Ce ne sont pas des crampes qui vont m’arrêter en si bon chemin, mais tout de même... Sans ce serait bien plus agréable.

Vue de Paris à partir du jardin de l’observatoire de Meudon

Et son putain de tour de parc. Là je ne sais pas. Nous avons l’impression de faire le tour du parc pour faire des kilos supplémentaires, comme s’il en manquait. Par la suite, nous suivons un mur, pendant plusieurs kilos, avec un sol tout mou, sombre moment. Le plus dur de la course pour moi. Et puis, un éclair dans ma tête, je pense au prochain ravito. Chaville. Le speaker l’avait annoncé au départ, c’est le lieu où tout se joue, soit on craque, soit on gagne. Pour Denis, ce sera la décision de continuer ou pas. Je m’accroche.

Km 57-* Chaville -* le point clé de la course

Denis au ravito de Chaville, quel crétin, avec ses blagues à 2 balles

Fort heureusement, j’ai la chance d’être membre d’un club de running (Bussy Running) où le soutien mutuel est plus que fort. Ainsi, Kiki, Fleurette & AlainB sont venus soutenir l’ensemble des athlètes engagés sur cette course, et cela fait un bien fou. Les 10 km précédents car vous les attendez, les 10 suivants, car vous êtes reboosté.

Ils m’annoncent d’ailleurs à ce moment-là que je serais le 2eme ou le 3eme V2 de la course. Je n’y crois pas une seconde. Alors Denis, ta décision, tu continues ou pas ? Ben pourquoi cette question, évidemment que je continue ! Quoi des crampes ? Mais de quelles crampes tu parles ?

Km 63 -* Entrée Parc St-Cloud

Sur celui-là, je ne sais pas, je n’ai rien vu :)

Km 67 -* Dernier ravito

En mode, la victoire est en nous, mais elle est encore au fond des chaussettes. Dernier ravito, je décide de faire le plein d’eau, histoire de ne pas me retrouver bloqué sur une crampe plus forte que les autres.

Denis cherche la tour Eiffel ! Vous ne l’auriez pas vue ?

Normalement, d’après mes souvenirs, ce n’est plus que du plat jusqu’au pied de la dame de fer. Et bien non !

  • Montée des gardes, surprise, surprise

Surprise... La montée des gardes s’invite régulièrement sur le parcours de l’EcoTrail de Paris. Yes ! Moi qui n’ai jamais couru Paris-Versailles, je voulais la connaître. Bon, elle n’a rien de bien particulier, nous ne l’avons sans doute que découverte dans sa première partie. Mais je fais mon Mélenchon ronchonchon (je l’adore !) de base, c’était pas indiqué dans le profil de la course, arrrggg ! Pas de souci, nous sommes 3 à ce moment-là, nous marchons. Rien ne sert de courir, il faut partir à point ? Hein ?

Tour Eiffel en vue, mais les quais s’allongent...

Enfin, nous avons la tour Eiffel en visuel. Il fait pratiquement déjà nuit, mais nous refusons de mettre en place nos lampes frontales. Histoire de dignité. Nous arriverons de jour, mais la nuit ! Yes ! La belle dame de fer est déjà illuminée. C’est beau. Mais pourquoi les quais sont-ils si longs ?

C’est au pied de la tour Eiffel que mes pompes vont être salopées...

Une flaque inévitable à 100m de la tour Eiffel - image d’illustration (ce n’est pas celle-ci :) )

Faire un trail de 80 bornes sans salir ses pompes, cela doit en faire râler pas mal de ces vrais traileurs. Les organisateurs ont visiblement pensé à tout. A 100 mètres de la première marche de l’escalier de la tour Eiffel, une grosse flaque d’eau, inévitable, d’une longueur de 2 mètres nous attend. Denis, vas-tu tenter le saut en longueur ? Avec tes crampes ? Nan... Allez tant pis, je choisi de noyer mon pied droit. Mais en plus, c’est profond cette daube !

347 marches, en mode touriste...

Comme je l’avais déjà lu dans d’autres témoignages, de façon surprenante, la montée de ces marches n’a rien de difficile. Cependant, je décide tout de même de ne pas les grimper 4 à 4. Je me laisse dépasser gentiment par deux petits jeunes, sans lutter, ils l’ont bien mérité.

Une arrivée triomphante au 1er étage de la tour Eiffel

Une arrivée triomphante !

Arrivé sur le plancher du 1er étage, je me remets à courir pour les 10 derniers mètres, histoire de ne pas arriver en marchant, pour la photo, mais aussi pour la vidéo :)

Contrôle des sacs à l’arrivée, rien à déclarer ?

La course impose des éléments à détenir sans son sac à dos, sous peine de pénalités chronométriques. Juste après l’arrivée, on me demande de passer à la vérification. C’est d’autant avec plaisir que j’ai bien tous les équipements imposés, que je me prête à cette vérification. De la couverture de survie, au mobile chargé, en passant par la frontale en état de marche, la réserve d’eau, une enclume de 12 kg, un porte-voix, un 45 tours de Mireille Mathieu, ... Ho là Denis tu exagères !

Tour Eiffel : descente par ascenseur !

Fort heureusement, la descente du 1er étage de la tour Eiffel s’effectue par l’ascenseur. Une ambiance métro, avec des effluves qui n’ont rien d’’huiles essentielles. Les touristes présents en prennent pleins les narines. De bons souvenirs en perspective. Mais pour les athlètes, rien de mieux pour se mettre en appétit. Après une douche bien méritée, direction le chapiteau, pour le repas.

Repas sous chapiteau !

Miam ! Ces athlètes ont faim ! Le repas offert à tous les coureurs fait du bien. Des pâtes (avec sauce et fromage à disposition), du pain, du fromage (emmental ou brie), et un dessert (à choisir parmi 3 choix), c’est royal ! En prime, du vin rouge pour celles et ceux qui veulent déjà oublier. Mais le must du must, c’est quand nous avons, tard dans la nuit, une fois que le gros de la foule est gavée, pour un rab de desserts ! Merci les bénévoles ! Hummm....

EcoTrail, un p’tit bilan perso ?

EcoTrail 2017 : une bien belle médaille !

Une bien belle épreuve, à faire. Connaître le parcours est un atout indéniable. Néanmoins, la course est si longue que cela ne doit pas changer grand chose au niveau de la performance sportive.

  • hydratation à revoir

Je retiens surtout que je ne me suis mal hydraté, d’où ces crampes. Je n’ai pas bu suffisamment en quantité, seulement 2.5 litres environ. Il m’en aurait fallu deux fois plus ! Un point à travailler pour les 100km de Millau, car si la chaleur s’en mêle, ce pourrait être bien plus dommageable.

  • limiter la nourriture emportée à 1/3 des mes réserves

J’ai emporté beaucoup trop de nourriture (barres, thermos de café :), gâteaux, banane, etc), à l’arrivée il m’en restait les 2/3 ! J’aurais pu courir l’épreuve avec mes chaussures de route sans souci. Mais bon, les aléas météo sont importants, cela aurait pu tourner en ma défaveur.

Vraiment heureux d’avoir couru l’EcoTrail 2017, en plus, cerise sur le gâteau, avec un podium, 2eme V2, et 1er Français V2 (hi hi le 1er V2 est un Anglais). Une belle prépa pour les 100km de Millau !

EcoTrail, Points à améliorer ?

Si dans les différents zones boisées nous n’avons pas rencontré de soucis, par contre, sans doute avec la fatigue, nous avons plus de mal lors des derniers kilos dans la Capitale. Nous étions trois à courir ensemble pour rejoindre la dame de fer. La direction, nous l’avions bien en tête, mais les différents changements de bords de seine nous paraissaient pour le moins surprenant. Du coup, le doute s’est installé à plusieurs reprises. Fort heureusement, des passants nous confirmaient le plus souvent la bonne direction à suivre. Un fléchage un peu plus prononcé sur ces derniers kilos ne me semble pas du luxe.

Un grand merci aux organisateurs et aux bénévoles !

Avec toutes les contraintes de sécurité cela doit être un exploit de pouvoir organiser une telle manifestation. Les bénévoles ont, comme toujours, le coeur sur la main, et sont les plus grands vainqueurs de cette course. A toujours répondre à mes blagues à 2 balles, à nous renseigner, à nous servir, nous servir à nouveau des desserts, franchement c’est top. Bien à vous. A bientôt !

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