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Marathon de Boston

Véritable légende, Boston est le premier marathon des temps modernes (120 ans d’existence !)

Publié le , mis à jour le

Vos avis sur le Marathon de Boston Notation : /5

Mon expérience de Boston

  • Couru en avril 2015
  • Mon chrono : 3h06m
  • Parcours : facile sur le papier, difficile dans la vraie vie !
  • Ambiance : extraordinaire
  • Météo : 4°C le matin, 6 °C avec la pluie glaciale, au bout de 10 minutes de course
  • A recommander : +++

Un peu de tourisme

Boston est une ville atypique des autres villes américaines. Dotée d’un fort héritage historique (lieux des combats pour l’indépendance), les vieux quartiers ressemblent fortement à la vieille Angleterre. Bon, ne vous attendez pas non plus à être totalement dépaysé, vous êtes bien aux USA.

Le quartier historique est sans conteste à visiter, avec un guide, pour comprendre de nombreuses choses, notamment, pourquoi les lampadaires anciens sont toujours allumés...

La météo à Boston est très variable, du jour au lendemain, les températures peuvent fluctuer de plus de 20°C, et ce n’est pas des cracks de journalistes mal renseignés. Je l’ai vécu. La veille de la course, 20°C, le jour de la course 4°C et pluie, le lendemain de la course, 25°C et grand soleil. Incroyable !

Patriot Day

Le marathon se tient toujours le jour du Patriot Day. Ses dates sont donc largement connues d’avance. Il s’agit toujours d’un lundi.

Les locaux vous parleront également de l’attentat qui a fait plusieurs victimes, du restaurant devant lequel le terroriste s’est fait sauté. Ce restaurant a fait faillite depuis. Il se situe non loin de la ligne d’arrivée.

Le marathon

Sur le papier, le marathon de Boston semble facile. Le dénivelé est négatif de 80 mètres. Une franche partie de rigolade ? Détrompez-vous, ce marathon n’est qu’une alternance de buttes, bosses, collines.

Ceux qui trouvent que le marathon de Paris est casse-pattes, en seront pour leur compte à Boston, ce sera pour eux un enfer !

Une attraction le long du parcours : le collège de jeunes filles font des promesses alléchantes aux athlètes, de mémoire vers le 24eme kilo, mais attention, vous n’aurez pas vraiment le temps d’en profiter. De plus, elles sont vraiment très jeunes, elles pourraient être vos filles, donc ne perdez pas votre énergie, restez concentré, et passez à gauche à cet endroit. Vous ne pourrez pas le louper, tant les décibels sont élevés...

Le départ

  • un tour de bus scolaire

Il vous faudra le bon vieux bus scolaire jaune américain, pour que l’organisateur puisse vous emmener dans la zone de départ. Vous pouvez vous rendre sur place par vos propres moyens, mais attention, c’est à près de 40 km de Boston. Le départ se situe en effet loin de la ville, et le parcours finit au centre ville.

  • poireauter dans le froid et sous la pluie, une premier test d’endurance

Les marathons américains sont des exemples d’organisation. Par contre, ils adorent faire attendre les athlètes des heures avant le départ. Boston n’échappe pas à la règle. Nous avons du poireauter pas moins de 2 heures, et encore nous étions dans la première vague. Du ravitaillement est proposé, café jus de chaussette, et bananes également.

Ma course

Je pars non loin des élites et préférentiels. Le marathon de Boston est qualificatif pour les Américains pour celui de New-York. Si vous pensez qu’il est difficile d’obtenir un dossard pour NY, vous serez surpris que pour les locaux, c’est également pour eux la croix et la bannière pour avoir un dossard pour NY, pour ne pas partir avec la dernière vague, les non qualifiés. Inutile de vous dire que le niveau des coureurs américains est au rendez-vous !

Après la première descente, vous allez découvrir leur rythme de course. Les jeunes américains débutent leur marathon à plus de 15km/h. Ils n’ont peur de rien ! Mais, ce jour-là, la pluie fait très vite son apparition, les choses se gâtent, pluie + froid, un cocktail pas franchement à mon goût. Les discussions se tarissent et nous nous concentrons sur les premières cotes. Ce ne sont que de petites cotes, rien de bien méchant, mais quand vous avez déjà un peu de moins bien dans les jambes, cela devient très difficile. Avec la pluie et le vent de face, des files indiennes se créent. De toutes façons, nous sommes trempés jusqu’aux os, mais cela nous permet au moins de moins sentir ce vent glacial.

  • Break-heart hill

Inutile de vous traduire... La cote la plus redoutée dans le parcours. Les athlètes locaux vont vous en parler dès le 10 kilo. Ils vont ralentir 1 mile avant la cote. Du coup, vous attendez longtemps cette cote, réputée pour être terrible. Mais en fait, certes, c’est une belle cote, elle doit bien faire à peine 1 mile de long, me semble-t-il, mais rien de terrible. Il faut s’accrocher, la vitesse tombe, mais il ne faut surtout pas se mettre à marcher, sinon, pour toutes les petites cotes suivantes, le souci ne fera qu’empirer.

  • une arrivée bleue...

Bleu, c’est bien la couleur à l’arrivée de tous les athlètes. Avec cette pluie et ce froid, les couvertures de survie ne sont pas un gadget. Je claque des dents si fort que je ne peux pas parler, même pour remercier les bénévoles qui me demandent si j’ai besoin des secours. Evidemment que non, je pète le feu :) Mon hôtel n’est qu’à 15 minutes à pied, un vrai plaisir, cela permet de dégourdir ces jambes un peu engourdie... J’ai surtout très très faim !!! Vite un hamburger !

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