Marathon d’Albi

Marathon d’Albi - Championnats de France 2018 - Un tocard en Bleu/Blanc/Rouge, El Tocardo !

Le marathon d’Albi, 40e édition, était le support des Championnats de France de marathon ce 29 avril 2018. El Tocardo se faisait fort de répondre positivement à cet appel du bitume, histoire d’honorer cette qualification si chèrement acquise à coup d’absorption de ces gels bien trop sucrés, de ces séances de fractionnés si pathétiques, et de toutes ces nuits sans sommeil à tenter de comprendre, en vain, comment en courant moins vite à l’entraînement, l’on pouvait courir plus vite en course.

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Albi 2018

Cathédrale Sainte Cécile d’Albi, étonnante...

Ville de 50.000 habitants, Albi est la préfecture du Tarn (Département 81, désolé pour cette partie culturelle...). Le centre ville historique est magnifique, la statue de Laperouse, natif d’Albi, le vieux quartier, le grand Théâtre et sa surprenante cathédrale Sainte Cécile, raviront les touristes qui n’ont rien de mieux à faire que d’arpenter ces ruelles centenaires. Joli tout plein par beau temps, car sous un déluge de flotte, c’est déjà nettement moins sympa.

Pour les marathoniens, l’attrait principal sera sans doute ce parcours santé, le long du Tarn, remarquable. Il permet aux marathoniens, la veille du jour de vérité, de se détendre les gambettes avec amusement (gués à traverser...).

Paris -> Toulouse -> Albi

Marathon ALBI

Pour aller de la région parisienne à Albi, pas si facile. Pas de liaison aérienne. Il faut soit prendre sa voiture ou alors composer avec un vol pour Toulouse et une location de voiture pour se rendre à Albi (77km de Toulouse, 1h de voiture via l’autoroute en respectant les règles de la VMA -* Vitesse Maximale Autorisée).

Nous partîmes à trois, athlètes qualifiés de notre club Bussy Running, de Roissy, via une compagnie low-cost, low-service, en direction de Toulouse. Fort heureusement, afin de ne pas tomber en hypoglycémie, avant cette épreuve de toute une vie, nous avions pris soin d’acquérir des flans coco de chez Paul. Histoire de préparer nos corps à des temps plus difficiles et de palier l’absence de considération de cette compagnie cost-killer pour nos estomacs. Cet exploitant aérien restait tout aussi peu compréhensif des athlètes de haut niveau (plus d’1m 80), équipés donc de longues jambes.

Une fois arrivés dans la ville rose, un loueur de voitures low-cost, low-service, nous équipe d’une voiture coréenne diesel, histoire d’être certain de polluer l’espace aérien en nano-particules (hé, je blague...). Une bien belle voiture, mais qui devrait faire un peu plus de fractionnés pour progresser en puissance... Bref, arrivés à Albi, prise de la chambre, repas de pâtes, et direction le retrait des dossards. Jusque là, tout va bien, on est bien.

Récup du dossard, Stadium, piste d’athlé avant l’arche d’arrivée

A Albi, ils ont le sens de l’humour. Le stadium est placé en face d’une station service, histoire de ne pas jamais être en panne de carburant. Le retrait des dossards le samedi après-midi se déroule dans une excellente ambiance conviviale, les bénévoles, fort sympathiques, sont ici dotés de cette pointe d’accent qui fait tout de suite penser à la bonne nourriture. Cet accent en ferait oublier l’objectif de notre venue. J’ai déjà faim, nous venons juste pourtant de finir de manger. Ce soir, ce ne sera malheureusement pas de la bonne nourriture locale, mais de traditionnelles pâtes avec double ration de pain, et surtout beaucoup d’eau, afin de pouvoir maximiser la prise de glycogène (ouais, que cela fonctionne ou pas, cela fait partie du rituel...).

T-shirt bleu, sympa moyen, mais toujours pas de Bleu Blanc Rouge

Le traditionnel T-shirt offert ne me séduit pas totalement. Vous allez finir par croire que je radote, mais chaque année, je râle à ce propos. Alors, oui, cette année, ce T-shirt bleu est mieux que celui de l’an dernier ! L’an dernier, nous avions reçu en cadeau le maillot de l’équipe d’athlé de daech, tout noir, incrusté de lettres blanches... Vraiment top pour un championnat de France. Je ne comprends pas pourquoi sur les t-shirts FFA distribués lors des championnats de France, ne figure pas le drapeau bleu blanc rouge. Je veux bien accepter toutes les remarques : c’est trop cher, 3 couleurs, tu n’y penses pas !, techniquement infaisable, je ne sais pas moi, que l’on me donne un argument rationnel pour ne pas avoir un t-shirt digne des championnats de France. Pour les petits de la course à pied que nous sommes, c’est notre trophée ce T-Shirt. On ne vient pas pour gagner un titre, juste pour participer, la plus belle valeur du sport, alors quoi... Vous allez en pondre une bonne version un jour ? Merci de prévenir l’année.. Cela nous évitera pas mal de déplacement pour rien sinon.

Retour à l’hôtel avant le warm-up

Sur ce. Retour à l’hôtel. Dans la rue, quelques gens du coin engagent volontiers la conversation, ils nous interpellent et nous rassurent. Demain la météo sera pourrie, mais qu’à partir de 11 heures du matin... Donc si vous ne souhaitez pas être gelés, tous parisiens que vous êtes, va falloir vous bouger le cul pour arriver avant le déluge... Nous ne sommes pas parisiens, mais Ok, sympa, merci du conseil. C’est noté.

Habillés pour l’occasion (en bleu/blanc/rouge), nous tombons par hasard sur ce parcours santé, très sympa. A fond les gamelles (humm...) nous arpentons quelques kilomètres la ville, retour à l’hôtel. Repas du soir, pâtes/pain, et deux desserts, histoire de partir sur de bonnes bases.

Jour J, dimanche 29 avril, pas besoin de réveil...

D’habitude je dors déjà très peu, alors la veille d’un marathon, je ferme les yeux, mais c’est tout. P’tit déj à 6:30. Gâteau sport, 1 kiwi, 1 café, du pain avec du miel, un coup de crème No-Nok sur mes petits pieds, j’enfourne les belles chaussures roses, taille 47, et allons-y. Un peu d’angoisse, car de mauvais ressentis lors des dernières séances, loin d’accrocher le rythme du plan d’entraînement, mais je sais qu’un marathon c’est surtout dans la tête que cela se joue, après le 32e kilo, en pleine zone de vérité. Le but du jeu, arriver au 32e encore lucide.

Une stratégie de course finement réfléchie

Fotolia

Après une analyse fine du parcours que je ne connais absolument pas, et avec si peu d’infos, j’en déduit que le retour sera bien plus délicat que l’aller (malin le tocard). Je décide donc d’opter pour une stratégie prudente, comme d’habitude : à fond jusqu’au 30e kilo et après on compte le nombre de voyants au rouge. Si les rouges sont en majorité, je ralenti, sinon, je continue. Si le sub 3 heures est jouable, je me bouge le derrière, sinon je prendrai la flotte. Rien d’important, c’est juste du pur loisir... Cette fois encore je décide donc de ne pas suivre ma montre, sauf au 30e pour la prise de décision... Sous les 2h05 je continue l’effort, au-delà je relâche (l’effort). Mais manque de bol, tous les 5 kilos un gentil bénévole va nous lire gentiment les temps de passage... Merdum, pas grave. Je ne peux m’empêcher d’écouter... Je serai dans le rythme.

Une météo idéale, pour les coureurs en moins de 3 heures seulement

A Albi, ils savent motiver les coureurs. Certains pouvaient craindre un fort vent, d’autres, les plus pessimistes, de la pluie et du froid. Et oui, c’était annoncé, départ de la course à 8:30 pétantes. La pluie était annoncée à partir de 11 heures. Les premières gouttes firent leur apparition à 11:30, pour se transformer un déluge de flotte seulement 3 à 4 minutes suivantes. Les valeureux athlètes souhaitant profiter au maximum du parcours auront donc bénéficié largement de cette douche offerte gracieusement, température de l’eau 12 degrés. Cela fait toujours du bien pour la récupération. Pour le moral, c’est un peu plus délicat.

Top départ

Après un échauffement de 3 tours de piste d’athlé, nous rentrons dans le sas. La sono est à bloc, et diffuse une musique qui bouge. C’est top. Je rêve encore d’une Marseillaise, mais je suis décidément qu’un vieux schnock. Cela m’aurait pourtant donné une envie supplémentaire de me dépasser, nous ne sommes pas en train de courir une énième course, mais des championnats de France. Bref, pas de Marseillaise, pas grave... J’aperçois Erwan dans le sas derrière moi à une dizaine de mètres. Nous avions couru les 100 bornes de Millau ensemble, du moins au début. Il m’avait mis une mine également à Tours en finissant sous les 2h45. Avec ses performances, je m’attendais à ce qu’il me dépasse rapidement. Mais j’avais zappé, il est guide ce jour, et il va emmener son accompagnant sous les 3h15 pour un record perso, sans traitement distinctif, comme c’est l’accoutumée, les départs handisports en tête. Comme quoi, il existe des vrais champions du quotidien.
Malgré la sono, je tente tout de même de lui indiquer que Dominique Chauvelier, notre champion français éternel, est présent à ma gauche, avec son groupe dont l’objectif serait de faire un sub 3 heures. Je me dis que ce serait bien pour moi si j’arrivais à les suivre, mais ne me fais pas trop d’illusions, ces bêtes de course doivent faire du négative split ou ce genre de conneries que seuls des champions sont capables de maîtriser. Les tocards, comme moi, partent à fond et prient pour que cela passe au 32e. L’histoire voudra tout de même que je finisse 3 minutes devant mon idole... Ah, que ça fait du bien d’écrire ces quelques mots :)

Marathon d’Albi, un parcours bucolique, dans la vallée du Tarn

Parcours du marathon d’Albi, un tour en ville, et un aller-retour le long de la vallée du Tarn

Après 5 kilos en partie urbaine avec passage dans les plus beaux quartiers d’Albi, place est faite à une route départementale que l’on ne quittera pas... Le parcours est un aller-retour dans la vallée du Tarn.

J’aime pas les routes départementales...

Dez, dez, mais pour les citadins qui n’aiment pas les départementales et les vaches, faudra vraiment être forts dans la tête. D100 et D172 pendant 34 bornes, ça calme. Un aller-retour de 17 bornes... Une double peine pour les passages que l’on n’aime pas. Je n’ai pas fait le calcul exact, mais en gros, il faut 17 bornes dans un sens, et puis faire demi-tour. Ce n’est pas franchement le type de parcours que j’apprécie. Car si croiser les leaders de la course peut être sympa, lire la détresse dans le regard de tous ces athlètes me mine rapidement. Je ne suis pas mieux, je préfère ne pas lever la tête et compter le nombre de vaches dans les près. ça passe le temps. J’arrive même à décrypter la surprise des vaches dans leurs regards, voir autant de fermiers en petites tenues, sans tracteur, un jour de pluie, courant dans un sens, et puis dans l’autre... Les vaches doivent se dire : Pétard, et dire que l’on nous a traité de vaches folles...

Trous noirs, un effet tunnel déroutant

Entrée du tunnel, 965 m de long, en apnée, c’est long :)
Google Street View

Le parcours du marathon d’Albi a la particularité de passer par deux tunnels, dont le premier est long de 965 mètres. Cela peut paraître ridicule pour les athlètes rompus au marathon de Paris avec ses multiples tunnels, mais sur la D172 le long du Tarn, nous ne sommes pas sur les larges avenues parisiennes. La chaussée sous ces tunnels est de largeur réduite, à tel point que l’on se demande comment font deux véhicules pour se croiser facilement. L’éclairage, formé de néons, projettent cette couleur orangée, supprimant toutes les couleurs. Certains néons sont HS, d’ou des zones de noir total d’une 40aine de mètres. A ce moment là, notre cerveau perd ses repères, et le sens de l’équilibre s’en trouve quelque peu troublé. Rien de dangereux, mais suffisamment surprenant. J’écarte un peu des bras pour ne pas me gaufrer et m’éclater comme une merde contre les parois. Cela ferait désordre. Content de sortir de ce trou noir, mais le pire est qu’il faudra refaire le chemin dans le sens inverse.

Le second tunnel est plus anecdotique et n’a rien de particulier. Ces deux tunnels étant à franchir à l’aller et au retour, soit près de 2,6km de tunnel en tout, pour un parcours de 42.195km, cela représente pas moins de 6.16% (ouais, j’en fais des calculs moi, pas fait des études pour rien...).

Km 22 -* Way back !

Au kilomètre 22, on fait demi-tour et on connait déjà tout le parcours restant à faire, c’est l’avantage. On a donc certaines craintes, justifiées. Mais bizarrement, quand le moral est au beau fixe, cela se passe mieux que prévu. Les faux-plats ne semblent pas si terribles que cela, et la remontée vers la civilisation se fait sans difficulté majeure. Jusqu’au kilo 37. Fin du rêve pour beaucoup d’entre nous.

Saint-Juéry, son bétail, son église, et sa p* de côte au retour...

Tout au long de ce parcours bucolique, des odeurs de forêt, de mousses, des bruissements du courant du Tarn, mais aussi de sacrées odeurs de bouses et de purin, permettent aux athlètes, tantôt, de savourer l’ivresse de la vitesse, tantôt de se rappeler l’effet de l’acide lactique sur les muscles. Saint-Juéry est une petite ville charmante, où tout se mélange si harmonieusement. A l’entrée du village, quelques bêtes à cornes vous font sentir tout leur amour de l’herbe grasse de ces champs au bord du Tarn. Dotés de systèmes digestifs particulièrement efficaces, ces bovidés sont fiers de vous rappeler cette odeur d’herbes fermentées (bref, de la bouse fraîche) qui ferait courir un 100 bornards à 20km/h pendant plus de 10 minutes.

Mais les marathoniens retiendront surtout de St-Juéry cette cote au 37e kilomètre. Assez courte, de 300 mètres environ, cette même cote qui fait envoler tout espoir de record personnel, faisant grimper le cardio au plus haut, alors que quelques petits kilomètres restent à peine à parcourir. C’est ballot. Cette petite cote n’a rien de terrible, mais au 37e le moindre petit caillou devient un roc, un roc une montagne, une petite cote, un mur... Et l’effet bouse de bienvenue n’est plus efficace à ce moment-là de la course. Dommage. Évidemment, dans cette cote briseuse d’espoir de record personnel, aucun supporter. Tout juste une vague odeur de sueur, et innombrables crachats au sol attestent que la course se joue ici.
Une fois la cote passée, vos muscles seront chargés d’acide lactique, et les derniers kilos seront brûlants comme la braise de votre dernier barbecue, une fois que n’aurez plus rien à cuire, après avoir passé deux heures à souffler pour le faire prendre.

Une ambiance sympathique, mais pour l’excitation ultime, misez plutôt sur la caféine

Si vous comptez sur des encouragements massifs pour allez au bout de vous-même, réfléchissez à deux fois avant de vous engager sur cette course. Courir Albi serait plutôt comme une séance de méditation. Les supporters présents sont fort sympathiques et vous encourageront vivement, le seul hic, est qu’ils sont 35 en tout, et répartis presque uniformément tout le long du parcours... Alors, préparez-vous à quelques kilomètres de solitude, avec pour seuls encouragements le regard compatissant des bovidés. Alors, non courir Albi juste après celui de Londres n’est pas conseillé.

Arrivée en ligne de mire, 200m sur la piste d’athlé et c’est la délivrance !

L’arrivée se fait attendre, un tout léger faux plat de deux kilomètres, histoire de bien terminer. L’arrivée sur la piste d’athlé du stade, dans une ambiance survoltée (aucun spectateur n’est autorisé à entrer... consigne de sécurité ?), et 200 mètres à courir à 25km/h pour gratter 12 secondes... Perso, je ne suis pas à 12 secondes près, donc j’ai laissé cela aux autres.

Arrivé en 2h55m27, mon chrono réel. Le temps officiel est sensiblement plus élevé, car aux championnats de France, tous les concurrents ont le même départ. Je suis classé 88e au général, 18e master 2. J’arrive un peu avant ChauChau ce qui me fait écraser une petite larme... Le même qui m’avait donné envie de courir le marathon à New-York en 2014, alors que franchir la barre des 3h30 me semblait encore totalement irréaliste...

Merci à l’organisation et aux bénévoles Albi back, I’ll be back !

Très bien organisé pour les athlètes en moins de 3 heures pour la météo :), les bénévoles sont une fois de plus remarquablement sympas, malgré ce temps capricieux, ne changez rien, surtout pas votre accent. Vous avez une bien belle région, et n’êtes visiblement pas stressés. Enjoy !

Boule d’eau, aucun déchet sur les marathons...
Ooho

Juste un truc, aux ravitos, les gobelets en plastique, nan, faut arrêter. Impossible de boire dans ces machins en courant. Et les poubelles sont placées à 20 mètres des ravitos, comment voulez-vous que l’on ait eu le temps de boire à la vitesse folle à laquelle nous courons ? Du coup, on est obligé de les balancer à terre, c’est moche... A Londres ils proposent des boules d’eau (Ooho). C’est top et totalement écolo, aucun déchet. Même si les athlètes font caca mou après (les enveloppes sont composées d’algues...), ce n’est pas grave :)

Vidéo souvenir marathon Albi 2018, à 4min19sec... Y’a ma pomme.

Un retour sur Paris à prix d’or, je connais maintenant le prix d’un avion

Le retour sur la région parisienne aura été épique également. La compagnie low-cost, low service a annulé notre vol retour, en nous proposant un vol de remplacement pour le lendemain matin ou soir... Du coup, nous avons préféré acheter un avion auprès de la compagnie nationale. Au prix du billet de dernière minute auprès de cette compagnie de grévistes chroniques, nous sommes surement propriétaires maintenant d’une partie de la flotte. Les grévistes devraient se méfier, étant propriétaire, je dois me rendre à Munich vendredi pour aller courir le marathon de Salzburg en Autriche ce dimanche pour défendre nos couleurs en Bleu Blanc Rouge... Il serait mal venu d’annuler mon vol avec mon avion. Ah non, mais alors... Sinon j’irai en footing, 953 km. C’est jouable. A moi alors la gloire, le dévouement, le patriotisme, à vous la honte, le mépris et le nombrilisme.. Alors c’est bon, il est maintenu mon vol ?

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