Aujourd’hui il fait froid, 8 degrés. Nous sommes Samedi. Ouf, enfin le week-end. Nous allons pouvoir enfin rester à la maison, et ne rien faire d’important. Hormis préparer à manger, manger, ranger et faire la sieste.
Touché
Enfin, un changement de la routine du confinement. Sur le tableau de comptage des jours, une contestation s’organise au sein de la maisonnée. Faut-il dénombrer les jours en faisant des croix, ou comme souvent vu dans les films, dessiner des simples barres, afin de pouvoir les rayer par groupe de 7. Nos discussions nous prendront la journée. A la nuit tombée, la décision est tranchée. Nous ne compterons plus les jours.
Ce soir nous dégustons la 3e boite de sauce tomate, présente dans le placard. Les porcs font du bruit sur la pelouse. Nous craignons des ennuis relationnels avec nos voisins. D’autant plus que les vaches meuglent fortement lors des traites. Bref, que de soucis. Heureusement, l’odeur du fioul dans la piscine couvre largement les odeurs de ces bestiaux. Leurs défections commencent à empester.
Au repas du soir, une question est posée. Qu’allons-nous faire de ces 2 porcs alors que personne ne mange de viande chez nous ? Merde ! La tuile, je n’y avais pas pensé. Afin de ne pas perdre la face, j’invente de toute pièce une justification à laquelle je ne crois pas moi-même. "Ben, évidemment, c’est pour le lait !". Ne dit-on pas un cochon de lait ? C’est bien la preuve que le lait de cochon est bon.