Le Trail de France : mon cadeau de 380 km de long !
Pour mon 30e anniversaire, on m’a fait un super cadeau au boulot : une inscription au Trail de France, 380 km de long, 14K D+. Cool, merci. Mais c’est moi qui doit le courir ?
La Pastourelle 2022 : Championnats de France de Trail Long (53 km) © Tocardo
Annulée en 2020 et en 2021, La Pastourelle édition 2022 a tenu toutes ses promesses. Une météo idéale, des paysages somptueux, une ambiance au top, des bénévoles au taquet. Tocardo était de la fête !
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Après deux éditions reportées pour cause de COVID, des essais râpés (comme le fromage), 2022 a été un franc succès ! Durant tout le WE, les courses s’enchainent, pour les très jeunes, jusqu’aux championnats de France, en passant par les VTT.
Oui donc, je me suis inscris à ce grand cirque. La Pastourelle. Le grand cirque ce n’est pas que ce soit le bazar dans l’organisation, c’est juste le nom du trail de 53 km. Le trail long support des Championnats de France de trail court et long. Pour ma part, j’ai décidé que ne courir que le trail long. J’ai rencontré certains qui étaient sur les 2, c’est possible, car le trail court se court le lendemain.
La Pastourelle est une course abordable aux tocards comme moi. Le D+ tourne autour des 2600m. Rien à voir avec les 5500m des championnats de France de Méribel en 2019 où franchement, j’en avais bavé. C’est surtout l’altitude, au-delà des 2000m, comme je ne suis plus de la première fraîcheur et que je ne suis pas habitué, je ne pouvais plus respirer aisément. C’était vraiment surprenant. Mais bon, là cela devrait, des chemins à vaches, j’aime bien, car on peut courir tout en faisant du D+. Le point culminant étant le Puy Mary à 1763m, pas de gène pour la respiration.
Cette année 2022, pour Tocardo, après l’annulation du Trail de France (6 courses en 6 jours), ce sera au final l’Ultra-Marin, version 175km. Autant dire que pour faire le tour de la baie du Morbihan, inutile de s’entraîner sur du dénivelé. Mais qu’importe, cette participation aux France de Trail c’est un report de 2020 ! Donc, j’avais dit que je participerai, donc je l’ai fait !
Pourquoi pas ? C’était un hommage à la Salers, mais bon, avec un casque de Gaulois, l’on m’a plus souvent comparé à Astérix ou Obélix qu’à une Salers. Pas grave, l’essentiel est bien de participer.
Arrivé la veille au village de Salers, je fais donc comme d’habitude un peu le clown, sans doute une façon pour moi de moins stresser avant la course. J’ai couru les 6 heures de Pontault-Combault le samedi précédent, donc je ne suis pas certain de mes capacités. Mon bon, 53 bornes, ce n’est pas l’EcoTrail de Paris. Cela devrait aller :) Et puis les paysages sont si beaux que l’on ne voit pas défiler les bornes.
Sont inscrits en tout 1080 athlètes lance le speaker sur le Grand Cirque. Entre les qualifiés pour les France et la course Open, ouverte à tous. Pour cette édition, les femmes sont à l’honneur, et partent en tête du cortège. Certaines ne le souhaitent pas vraiment, mais bon,
Après quelques virages dans le magnifique village de Salers, un chemin nous emmène directement sur une crête. Vue magnifique, cela monte, mais la plupart des athlètes courent, la pente n’est pas forte. Quelques kilomètres plus tard, la vue devient grandiose. Les mobiles sont de sortie afin d’immortaliser l’instant.
Tranquille. Tout le monde est sur la réserve. Partant avec les derniers, nous marchons dès les premières montées. Les herbes hautes forment un sol moelleux, limite agréable. Si seulement les Salers pouvaient de ne pas former des trous dans leurs champs :) Les paysages sur les premières crêtes sont époustouflants. Cette météo idéale pour les coureurs, car les spectateurs ont l’air d’avoir froid face à ce vent, permet de ne pas avoir trop chaud sur cette première partie de course.
Quelques passages ludiques nous font traverser des zones boisées, vraiment divertissant. Et puis c’est le retour de ces chemins de vaches, toujours à peine assez large pour courir tranquillement. Il faut toujours veiller à ne pas se prendre les pieds dans les bordures.
Comme beaucoup de participants, je continue mon chemin dans l’attente du Puy Mary, point d’orgue du parcours. Nous franchissons quelques passages délicats, et des buttes bien raides, mais au fil des kilos, le puy Mary se dresse enfin devant nous. L’ascension s’effectue par le chemin bétonné, pour les touristes, avec des petits escaliers. La pente est raide, mais la promesse d’une fin de course moins difficile fait tenir le cap. Et c’est bien là que le trouble se créé.
La descente par l’autre versant du Puy Mary est difficile, technique disent les traileurs. Je dit pour la part, merdique. Attention de ne pas chuter dans ce fatras de pierres. Fort heureusement, ce ne sont que quelques centaines de mètres délicats, par la suite nous retrouvons un sentier le long des crêtes.
Je m’attendais à un chemin retour plus facile et sympa que cela. En fait, le retour, toujours en pente favorable, s’effectue souvent à travers champs. L’herbe est assez haute, et il faut des chevilles solides, car elles doivent pouvoir se plier sans mal. Les trous causés par les pas des vaches ne se voient pas, et les surprises sont nombreuses.
L’on est proche et pourtant encore si loin. La dernière cote pour atteindre Salers est franchement difficile, l’on entend la vie du village, le speaker, mais ces deux derniers kilos semblent durer des heures. Evidemment, quelques supporters nous lancent que nous sommes encore à quelque centaines de mètres, alors qu’il faudra pas moins de 25 minutes pour gravir cette dernière difficulté. Au pas. Car le chemin de 20 cm de large en dévers commence à taquiner mon système nerveux, et je ne souhaite pas finir avec une blessure, donc tant pis pour le chrono ou le classement, je sais que je suis très loin, alors je gère. Un athlète me demande s’il peut me dépasser, comme d’hab, je me gare, sans même réfléchir à une potentielle concurrence. Une fois devant moi, il me confirme qu’il est M4, tout comme moi, engagé sur les championnats de France. Perso, je l’aurais annoncé avant, mais bon... Je suis trop sympa, mais pas de regrets, pas de podium en jeu, même si lui le pensait, je sais bien qu’en étant parti avec les derniers, je n’ai pas dépassé suffisamment de participants pour finir vraiment bien classé.
Je termine 131e aux CF, 7e M4, en 6h55min. Même pas mal aux jambes, une première pour moi pour ce type de trail. J’avais emmené mes bâtons, et franchement, je n’ai pas regretté. J’aurais pu opter pour des chaussures de route, tout était super sec, car mes grosses trails n’ont servi à rien. Deux ou trois ruisseaux à passer, mais rien. Mais bon... Pour un trail, mettre des chaussures de trail... ça sonne bien.
Au menu, truffade (pomme de terre, ail, persil, fromage), fromage, saucisson, et toutes les boissons habituelles, même du vin rouge :) Une super orga, pas moins de 550 bénévoles, une sacré machine.
J’aime le T-shirt aux couleurs de la France, tout comme la médaille, franchement c’est top, j’ai tellement fait des Championnats de France pour lesquels on ne savait même pas que c’était les France hormis l’arche de la FFA. Le prénom sur le dossard, c’est toujours aussi bien. Les bénévoles sympas tout au long du parcours. La truffade (pommes de terre, fromage, ail, persil) servie après l’arrivée est excellente.
Pour mon 30e anniversaire, on m’a fait un super cadeau au boulot : une inscription au Trail de France, 380 km de long, 14K D+. Cool, merci. Mais c’est moi qui doit le courir ?
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