FitBit Semi-marathon de Paris 2017, nouveau parcours top, météo pourrie
Semi FitBit de Paris 2017 : un nouveau parcours, sous une météo des plus pourries, mais au final, une bien belle course, à refaire sous le soleil, évidemment.
Dimanche 28 octobre 2018 se courait le semi-marathon de Saint-Omer, épreuve support pour les championnats de France de semi-marathon. El Tocardo, qualifié par hasard, se retrouvait au départ de cette course. Récit.
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La veille, lors du retrait du dossard, un bénévole me l’avait dit. Alors qu’il faisait 5 degrés et qu’il flottait, j’avais demandé si la météo serait bien de 18 degrés ce dimanche, avec un grand soleil. Ce bénévole me l’avait juré : un grand soleil et oui également pour les 18 degrés : 8 degrés le matin et 10 degrés l’après-midi. Bien joué, bien vu et exact ! Promesse tenue. Ce dimanche matin, frais, un vent sensible, mais pas suffisamment fort pour être gênant, et surtout un vrai beau soleil resplendissant.
Une seule semaine après avoir couru le Grand Raid des Templiers, ce semi était attendu avec craintes. 4 jours avec ce semi, je boitais encore, après mes 3 chutes durant la course précédente. Mais, être qualifié aux championnats de France est une chance, et donc courir est pour moi, un devoir auquel je ne peux me résoudre à renoncer. Je décidai, évidemment, de ne pas faire un chrono, afin d’éviter toute blessure. Allure marathon devrait être suffisante. Objectif : 1h28. Juste de quoi me qualifier pour l’année prochaine (minima pour master 2).
Nous avons tous nos petits repères pour détecter notre état de fatigue. Au-delà de la fréquence cardiaque au repos, c’est imparable, je ressens toujours une pointe sur mon mollet gauche (pardon, mon gastrocnémien latéral gauche... Pas facile à caser en soirée mondaine, donc, ici, j’en profite)
Je ne suis pas un grand habitué des compétitions officielles, mais fut fort dépourvue lorsque l’heure de rentrer dans mon sas fut venue. Les entrées se font par tranches de n° de dossards, très bien. Je trouve après quelques minutes le sens de fonctionnement du système (je n’étais pas du bon côté de la rue). Mais ma surprise fut plus grande quand je constatai que nous étions mixés, France et Open dans les mêmes sas. Du coup, cela laissait présager un départ difficile. Cela n’a pas manqué de se produire.
Pour faire un chrono sur un semi, il ne faut pas traîner. Cela tombait bien, je ne souhaitais pas faire de chrono ce jour-là, vu mon état de fatigue avancé. En revanche, les premiers 500 m furent épiques. Bousculement, mots en tous genres... Visiblement, certains athlètes souhaitaient faire un chrono et se retrouvaient dans le même embarras... Un départ poussif limité par l’écoulement des coureurs sur le premier rond-point.
Du coup, un p’tit coup d’oeil à la montre... 12km/h. Cela sera difficile de faire un chrono pour la qualif. Mais bon, il fait beau, je ne boite plus... Restons zen. Après donc ces 500 premiers mètres épiques, tout le reste de la course sera fluide et sans encombre. Le premier kilo est bouclé en 4:18, soit un temps pourri pour jouer la qualification, mais c’est le résultat de ce départ. Les autres premiers kilos seront effectués sous les 4 minutes, histoire de compenser. Je ne regarde pas ma montre, mais sent maintenant si je suis dans le rythme, ou pas. Dès le 3e km, mes quadris droits me rappellent que courir un championnat de France une semaine seulement après le Grand Raid des Templiers, c’est un peu contre-nature. J’en prends bonne note et serre des dents.
Les ravitos sont suffisamment nombreux et proposent de l’eau en gobelets lors du premier tour et en bouteilles lors du second tour, si j’ai bien fait attention. Je préfère évidemment les bouteilles, étant incapable de boire dans un gobelet en courant. Mais bon...
Voilà, 1er tour en moins de 41 minutes. Je suis dans mes temps de marathon, donc je conserve le rythme marathon jusqu’à la fin, pour éviter toute blessure. Train de sénateur donc...
Côté parcours, c’est urbain, mais agréable, de larges rues ou avenues, des virages suffisamment nombreux pour ne pas le syndrome de la longue ligne droite interminable. La parcours est essentiellement plat, une petite pente défavorable à l’approche du château d’eau, logique, toujours le point haut du coin. Cette boucle est à effectuer deux fois pour faire la distance du semi-marathon. Attention, lors de la seconde boucle, la petite dérivation (250 m dans un sens et puis dans l’autre) est également à effectuer juste avant l’arrivée, c’est assez troublant, mais bon...
Logiquement, le chrono baisse au second tour. Je tente surtout de ne pas forcer, pas de blessure, je me répète, pas de blessure. Et puis, petit miracle, c’est déjà la ligne d’arrivée. Pas le temps vraiment de compter les kilomètres, le parcours étant suffisamment distrayant (bon, ne vous attendez pas non plus à une éclate totale..).
Étonnant, à l’arrivée, pas de médaille. Ok, pas de souci. Mais le cadeau du finisher est une bière alcoolisée (5 degrés), idéale pour la récup ? Nan. Mais bon, visiblement nombre d’athlètes apprécient ce cadeau. Pour ma part, ce sera de la Vichy St Yorre, histoire de remercier ce corps qui n’a pas explosé après tant de sollicitations en si peu de temps.
A noter la présence de la friterie à 20 m de la ligne d’arrivée. Ici, l’accueil est chaleureux, et la bière coule à flots.
Le T-shirt, remis lors du retrait du dossard, ne fait pas spécialement d’effets. Un peu décevant. Toujours pas de drapeau Bleu/Blanc/Rouge. Toujours pas de graphisme majestueux, bref...
Dans les Hauts de France (et non pas le Nord, rhooo... celui-là alors), les gens sont accueillants, le coeur sur la main. Les encouragements sont à la hauteur. Des familles entières sont présentes le long du parcours. Plus d’ambiance ici que sur certaines courses dans de grandes villes. Bon, ce n’est pas New-Ork non plus, n’allez pas courir à Saint-Omer en pensant que vous en prendrez plein les oreilles, mais bon, pour une petite ville de 15.000 habitants, avoir autant de supporters relève de l’exploit.
Un seul drapeau tricolore est visible sur le parcours. Ce sont les pompiers, avec leur grande échelle, déployée au-dessus de l’avenue où passent les athlètes, avec un drapeau bleu blanc rouge, qui me redonne le sourire le long de ce parcours. Enfin, un peu d’hommage à la Nation en ce jour des championnats de France.
Ce n’est pas la première fois que je couine à ce sujet, mais j’avoue en avoir ras les runnings. J’ai volontairement pris le temps avant d’écrire ces quelques lignes afin de ne pas réagir à chaud. 5 jours après cette course, j’ai toujours la même déception.
Je n’ai rien d’un champion, j’arrive à me qualifier aux championnats de France, parmi les derniers. Tous les efforts que je fais à l’entraînement est dans le but d’accéder à ce graal des championnats de France. Participer à une épreuve unique. Force est de constater que j’attends toujours trop de ces courses.
Aucune référence à la nation n’est effectuée durant ces championnats de France. Pas le moindre drapeau Bleu/Blanc/Rouge, pas de Marseillaise avant le départ, rien, nada... En fait tout se passe comme un semi classique. J’aurais aimé un peu de protocole avant le départ de la course. Mais bon, je suis sans doute un bon vieux has been... Pas grave. J’assume.
Semi FitBit de Paris 2017 : un nouveau parcours, sous une météo des plus pourries, mais au final, une bien belle course, à refaire sous le soleil, évidemment.
Une belle ballade dans le bois de Vincennes, le semi à ne pas confondre avec le celui de Boulogne... N’est-ce pas Denis ?
Récit de course, semi-marathon de Marcq-en-Baroeul 2016, 21.1km de plaisirs dans le Nord.