Marathon du Golfe de Saint Tropez
Ce dimanche 24 mars 2024, se courait le Marathon du Golfe de Saint-Tropez. Tocardo faisait partie de la fête.
Le 29 juillet 2018 se courait le marathon de San Francisco, qualificatif pour celui de Boston (m’en fous, déjà couru :) ), tout comme pour celui des jeux olympiques (bon, là les minima ne sont pas humains, donc pas la peine de l’évoquer). Fort heureusement, El Tocardo venait en découverte et a couru ce parcours pour le moins divertissant en mode loisir, aucun chrono visé, un 3h15/3h20 aurait fait l’affaire, après 2 semaines de vacances en mode road trip en Californie, à se baffrer de repas mondialement réputés pour leur juste équilibre en sucres et en graisses (sic). Au final, les 2 ou 3 kilos pris n’auront pas joué en ma défaveur, une belle surprise à l’arrivée : 109e au général, 1er Français, et podium : 3e master 2 !
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Ce marathon est ouvert à tous, contrairement à ceux de Boston, New-York... Acheter un dossard sur le web, sans subir le racket d’un tour operator est donc possible facilement. Le prix du dossard reste élevé, 110$ de mémoire. Attention toutefois, j’ai acheté mon dossard en 2017, les organiseurs ont changé la date du marathon en début d’année 2018 ! Heureusement, mes billets d’avion correspondaient encore pour courir cette épreuve, ayant prévu 17 jours de vacances en Californie. Ouf !
Ce marathon est qualificatif pour le très renommé marathon de Boston. Pour les vieux de mon âge, le minima qualificatif est fixé à 3h20. Ce sera mon objectif de chrono pour cette sortie, bien que j’ai déjà couru le marathon de Boston et ne compte pas le courir de nouveau l’an prochain (cela coûte cher ce genre d’activité outre-atlantique)...
Pour celles et ceux qui ne souhaitent effectuer qu’une semi-marathon, le choix est possible entre le 1er semi et le second du parcours du "full marathon". Attention, les parcours des semis ne passent pas sur le Golden Gate Bridge, c’est ballot.
Le retrait des dossards s’effectue comme d’habitude la veille, simplement et rapidement. Par contre, le lieu de retrait n’est pas situé sur la zone de départ/arrivée du marathon. Prévoir donc du temps pour reconnaître les lieux.
Surprenant. Etant en vacances, se lever à 3h30 pour aller courir un marathon, c’est déjà assez difficile de l’imaginer, le faire, c’est pire. Sans véritable explication rationnelle (préservation de la circulation routière ?), les organisateurs ont donc planifié le départ de ce marathon à l’aube. A cette heure, il fait encore nuit dans la baie. Autant dire qu’avec la brume, c’est une course avec une météo fraîche qui se prépare, en plein été. Température : 13 degrés Celsius.
Dans une ville aussi renommée pour son tourisme, les athlètes peuvent s’attendre à passer tout près des plus belles curiosités de la citée. Fort heureusement, le détour par Alcatraz ne sera pas à effectuer, évitant ainsi aux marathoniens de nager les 2km séparant la ville de cette île mythique, servant de prison jusqu’en 1963. Le triathlon de San Francisco est à faire pour se mesurer au fort courant entourant l’ile, la maitrise de l’hypothermie avec cette eau à 13°C étant le graal.
Le parcours du marathon de San Francisco vous fera découvrir :
Courir un marathon dans les rues de San Francisco peut faire un peu peur. A juste titre. Le relief particulièrement perturbé de la ville fera alterner les cotes et les pentes au fil des kilomètres. Mais au final, le terrain de jeu de ce marathon est certes à l’opposé de celui de Berlin, un véritable billard, mais n’a rien de particulièrement éprouvant. Les quelques 400m de D+ restent acceptables (un peu plus de 4 fois celui de Paris) et passeront comme une lettre à la poste, enfin, comme un gros colis à la Poste quand même :).
Comme tous les marathons aux USA, l’hymne américain sera chanté à capela. Cette fois-ci visiblement la chanteuse de service n’est visiblement pas du matin. L’hymne de l’aigle sera écorché à plusieurs reprises, notamment dans les aigus. Tel un coq que l’on égorge, la pauvre chanteuse a du mal à placer sa voix, et les notes se terminent par des sons horrifiants, laissant penser aux coureurs que la douleur ne fait que commencer. Cela aura eu l’avantage de largement faire sourire les athlètes étrangers, les Américains restent quant à eux concentrés, le cœur sur la main.
Le départ est donné au son de la cloche... Discret, mais efficace. Top, c’est parti. Il fait nuit et frais mais pas froid. Environ 12 degrés. On commence par 4 kilo de plat avant de franchir une première butte, histoire de faire monter le cardio, en ligne de mire le Golden Gate Bridge, dans la brume. A certains endroits, on ne voit même pas où l’on pose ses appuis. Et puis enfin la cote pour aller sur ce pont mythique, les virages s’enchaînent, le souffle des coureurs est plus fort... Après 8km, c’est déjà la récompense : le pont s’offre à nous. Le vent nous accueille plus fraîchement, avec un fort souffle sur la gauche. Les embruns nous enrhument un peu plus, il fait maintenant carrément froid. La vue est très limitée, les piles du pont ne sont visibles qu’à la moitié de leur hauteur. La vue sur le Pacifique fait froid dans le dos. Mon attention se porte donc essentiellement sur les plaques de tôle au sol qu’il convient d’éviter afin de ne pas glisser. A la fin du pont, nous croisons les premiers de la course en sens inverse. Le vainqueur terminera en 2h27min.
Le point d’orgue du parcours étant évidemment l’aller/retour sur le Golden Gate Bridge. Ce pont, long de près de 2km, est à courir dans les deux sens, avec un fort vent de côté et des embruns particulièrement vivifiant, pour cette édition 2018.
Après ce premier passage sur le pont, il faut salir ses chaussures sur un chemin non goudronné, en forte pente, pour passer sous le pont, et remonter une route goudronnée qui peut faire regretter de s’être inscrit pour ce périple. Reprise du pont dans l’autre sens, et comme la vue est limitée, on tente de faire bonne figure en croisant les poursuivants. Il est long ce fichu pont. Content d’en sortir, gelé. Pourtant je suis à 14.5km/h mais j’ai froid. Quelques tarés courent sans t-shirts, mais sont d’un rouge vif, et l’on peut voir sur leur peau qu’ils sont transis de froid. Une fois le pont passé au retour, c’est direction le Golden Gate Park, un parc magnifique de 5km de long. Les athlètes seront amenés à le courir dans tous les sens, du moins c’est l’impression que j’ai eue...
Le 1er semi compte près des 2/3 du dénivelé positif du parcours. La fin du parcours étant parsemée de petites cotes, histoire de tester le niveau de saturation de vos muscles en acide lactique, gare aux athlètes partis trop vite, la douleur sera au rendez-vous.
Le premier semi torché en 1h31min, c’est plein d’espoirs que j’aborde cette seconde partie. Mes espoirs seront vite douchés. Gros bordel, bouchons, et marcheurs devant, sur toute la largeur de la route. Un bin’s sans nom. Musique sur les oreilles ces athlètes adeptes de la course au ralenti, parfois en famille, avec des jeunes enfants (!), tout juste si le BBQ ne suis pas derrière, n’entendent rien des pas forcés des forçats du bitume. Bilan : un désastre chronométrique.... Ce sont les athlètes du second semi-marathon. Franchement cela ressemble plus à une parade qu’à une course à pied. Du grand n’importe quoi.
Les athlètes du marathon se retrouvent ainsi à partager le même parcours que les coureurs ayant opté pour le second semi, dont le départ a été donné 1 heure plus tard. Autant dire que pour les marathoniens courant en dessous des 3h30, il faudra dépasser plusieurs milliers de coureurs avançant, pour les derniers en marchant. Une dépense d’énergie supplémentaire pour zigzaguer dans cette foule, totalement inutile. Le relief du parcours s’occupant déjà de vous scier les pattes, nul besoin de cet obstacle supplémentaire.
Après le Golden Gate Park, c’est au tour des rues de SF de s’offrir aux coureurs. Les avenues sont plus larges et les dépassements aisés. L’allure est retrouvée, mais le mal est fait. Tenir sous les 3 heures ne sera pas possible. Pas grave. J’opte pour un 3h05 sans souci. Le parcours alterne alors petites cotes et petites descentes, pas vraiment le temps de s’ennuyer. Les supporters sont rares, mais donnent de la voie. Les Allez Les Bleus retentissent ça et là...
Ce n’est pas lors du marathon de San Francisco que vous allez prendre du poids. Les ravitos sont pour le moins frugaux : de l’eau et c’est tout ! A l’arrivée, vous aurez le droit à une ou deux bananes, une barre de céréales d’un sponsor, mais n’espérez pas trop plus. Par contre, vous aurez bien droit à la traditionnelle couverture de survie à l’arrivée. Le service de consigne est de son côté optimal, via les traditionnels camions UPS.
A noter, à certains ravitos, l’eau donnée, toujours via des gobelets (Impossible de boire correctement en courant !!!), est tiède. Histoire de ne pas boire de l’eau gelée... Bonne initiative.
Au final, avec un chrono de 3h04m, je termine 109e de la course. Étonnant et étonné. Je suis classé 2e de ma division (50-54 ans) et 3e de l’ensemble des deux division 50-59 ans, soit l’équivalent de Master 2 en France. Enfin, cerise sur le cookie, je termine 1er Français !
Les ricains ne lâchent rien ! J’ai reçu mon trophée par la poste mi-décembre 2018, soit plus de 4 mois après la course. Au moins, je peux dire qu’ils ne lâchent rien ! Merci !
Le parcours, top. La météo, un peu humide, mais j’imagine que cela dépend des années, en tous les cas, idéale pour la course à pied. La médaille, au top. Le t-shirt technique manche longue, donné lors du retrait des dossards est le bienvenu. Il permettra de frimer un peu lors des sorties automnales. Et sans doute la distinction pour le podium (je dois la recevoir sous 4 à 6 semaines à la maison...) me fera le plus grand des plaisirs.
L’horaire du départ, un peu crétin. Mais cela n’est rien... N’attendez pas une folle ambiance sur le marathon de SF, peu de personnes souhaitent se lever à 6 heures du mat un dimanche matin pour aller encourager des inconnus dans la brume. Le public est de fait peu nombreux. Certes, ils sont plus présents que sur le marathon de Salzbourg, mais rien à voir avec New-York, Chigago ou Boston ! Vous serez parfois seul au monde dans la brume.
Le point noir majeur de ce marathon reste à mes yeux et à mes jambes, la seconde partie de la course. Un souci de conception étonnant pour un marathon américain, réglés à l’habitude au cordeau. Partager au même moment le parcours du marathon avec celui du second semi, obligeant les marathoniens à devoir dépasser tous ces athlètes n’a pas vraiment de sens, mais bon... Seuls les bons souvenirs resteront dans ma mémoire.
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