Et oui, la France est un si beau pays. La baie du Morbihan est classée comme étant la troisième plus belle baie du monde, après celle de la Baie d’Halong et la baie de San Francisco. Bon ok, tout dépend du classement, car si vous cherchez un peu sur la toile, vous verrez qu’il existe autant de classement que de baies remarquables dans le monde :). Mais tout le monde est ok sur un point : ce golfe du Morbihan est vraiment beau.
Une prépa aux petits oignons...
Un ultra, ce n’est pas un semi-marathon que l’on décide de courir sur un coup de tête. Pour un ultra, il faut se préparer. Alors un plan d’entraînement aux petits oignions spécial ultra est nécessaire. Nan, les oignons, faut pas trop en manger, cela ballonne le bidon. Mais Tocardo avait participé à l’entrainement d’un groupe de warriors pour affronter cet ultra, très roulant. Des conditions donc particulières, car peu de cotes pour se reposer. Il faut trottiner à outrance pour arriver dans les délais.
Vidéo YouTube Ultra-Marin 2022 du Tocard
Si tu n’as pas envie un texte de plus de 10 phrases, cette vidéo te permettra au moins de voir ces beaux paysages, le reste c’est un peu du blabla...
Retrait du dossard
Arrivé jeudi sur Vannes, la première mission est donc de récupérer dossard, bracelet et sac pour la base vie. La chose se passe rapidement sur le lieu du village de la course. Au départ, l’on me dit que le numéro de dossard que je donne (133) n’existe pas... Mais après avoir demandé auprès d’une responsable, elle va me chercher mon dossard elle-même. Le bénévole qui s’était occupé de moi ne savait pas que certains numéros étaient à disposition de l’autre côté de la zone. Rien de grave.
Une tocardise... Pour bien débuter
Cela faisait 2 semaines que j’avais préparé mes affaires pour cette course. Mais n’est pas Tocard qui veut. Tocardo en partant de son bureau le jeudi en fin de matinée a évidemment oublier de prendre son sac de rechange, avec toutes ses fringues et ses affaires de toilette. Il s’est aperçu de son oubli qu’en arrivant à l’hôtel Kyriad à Vannes. Et encore, seulement au moment de se brosser les dents le soir ! Mais où est donc ma trousse de toilette... Merdum. Je me dis alors, pas grave. Demain matin, j’aurai le temps d’aller en acheter une. Et puis la liste des éléments manquants défilent dans mon esprit : mais pour la base vie, je n’ai pas de change ? Et bien non, pas de t-shirt de rechange, pas de chaussettes, rien quoi... Gloups. Pas trop sympa, surtout quand on fait des vidéos pour montrer comment on peut se préparer à ce genre d’épreuve :) Mais bon. Je vérifie tout de même que j’ai bien un short pour courir, sinon je serai condamné à courir en boxer (j’en aurai qu’un seul pour tout le we, hé, non ! Ce n’est pas pire que l’odeur de moule que l’on a eu à marée basse durant toute la course...). Evidemment pas de crème Nonok non plus, bref, la totale. Le vendredi matin je passe donc à une pharmacie afin d’acquérir ce que j’ai déjà en triple chez moi, à savoir un kit de brosse à dent de voyage, de la crème nonok et le fameux strap de 6 cm de large réglementaire. Ouf. Et bonne surprise, dans le coffre de ma voiture, je tombe sur une vieille paire de chaussettes à la retraite... Relativement propres. Elles serviront donc de rechange à la base vie, yes ! Pour le short et le t-shirt, pas grave je ferai avec, le top étant de changer de paire de pompes, et celles-ci, je les avais bien.
Préparation du sac de délestage
Le sac donné est un sac poubelle d’une 50aine de litres, mais très fin. Si tu as quelque chose de lourd de prévu pour la base vie, il serait donc bien de prévoir un sac poubelle de rechange, car sinon, le sac donné par l’orga pourrait bien se déchirer facilement.
Jour de la course, dépose des sacs
Tu dois aller déposer tes sacs au collège (cf plan, c’est assez bien fléché à partir du village, environ 400m). Ton sac de consigne pour l’arrivée, mais surtout ton sac pour la base vie (km 85). Ton sac sera à déposer dans un rac correspondant à la tranche de ton n° de dossard.
Départ...
Après 5 minutes de retard, le départ de la course est donné. Nous, Augustin un ami du club et JB, le frère d’une amie de sa femme (si j’ai bien tout compris), partons direction Vannes centre-ville, et le traditionnel demi-tour de présentation au public est effectué, pour repartir dans la bonne direction. L’ambiance est chaude sur pas moins de 500 mètres, le public est nombreux. Et puis... C’est réellement parti. Les premiers kilos se passent tranquillement, je tente de ne pas aller trop vite. Je suis mes compagnons d’aventure, Augustin et JB. Pour l’instant tout va bien, heureusement :) Nous partons sur un rythme de 12km/h environ... De mon côté je préfère courir aux sensations, et suis très irrégulier dans mes allures. Par la suite de la course, je ne regarde ni les allures, ni les km parcourus, de peur de me décourager dans le nombre effrayant de km restant à parcourir. Mon objectif est de rejoindre la zone de Zodiac, puis la base vie. Après je déciderai de mon sort.
Les kilos défilent
Avec cette belle lumière du soir, les beaux paysages défilent. On en profite pour en faire plein les yeux, car bientôt la nuit va approcher, mais avant ce sera encore un petit bain de pieds. Parfois, le parcours n’est pas très large, il faut donc toujours veiller à l’endroit où l’on pose ses petits pieds (pointure 46 pour moi).
Papattes mouillées
Et voilà le premier passage redouté, le bain de pieds. Je prends évidemment l’option de ne pas retirer mes chaussures et chaussettes. Je relève seulement mes manchons de mollets afin de ne pas les tremper. Je pense aux poissons qui vont se prendre un flot continu de crème anti-frottement dans leurs lieux d’habitats, mais bon...
Les barrières
Les barrières... Qui les a compté ? Nan, pas les barrières horaires, les barrières placées au début et à la fin des chemins piétons... Mais qui a eu une telle idée ? Elles sont un peu hautes pour sauter par dessus. J’ai bien essayé au début (même pas vrai...), mais bon. Ces barrières sont des petits couteaux lancés dans les papattes. Il faut ralentir, passer la barrière, puis relancer la machine. My God...
Ravitos et supporters
Les ravitos sont bien achalandés, même si pour le tocard difficile que je suis, je ne suis pas preneur des chips, du saucisson et autres carrés de chocolat. Mais il s’agit bien du chocolat noir. Quartiers d’oranges, morceaux de bananes viennent agrémenter le festin des ultra-trailers. Du côté des boissons, ce sera de la St Yorre et du Breizh Cola. Si la St Yorre passe bien, l’ersatz de Coca-Cola local a plus de mal à passer. Mais c’est top. À chaque ravito, je sors mon petit gobelet et m’envoie 2 verres de St Yorre et 1 verre du Cola local. Mon estomac me renvoie un petit son très festif, très classe, quelques minutes après, histoire de dire que ce liquide a bien été reçu et est en cours de traitement. Tout va bien.
Côté supporters, l’ambiance est bonne, et le nombre de personnes est plus élevé auquel je m’attendais. Ici, le mot "courage" est largement utilisé. Je réponds souvent merci, même ne sachant pas si c’est bien ainsi qu’il faut répondre. Dans ma région, l’on n’apprécie pas vraiment le souhait de "bon courage", qui induit que cela va être difficile. Je préfère largement un "bonne course", "allez champion" et autres quolibets que l’on me lance parfois "vas-y le vieux !", ou parfois les enfants se retournant vers leurs parents, "maman, pourquoi le vieux monsieur il a l’air tout fatigué comme ça...". Mais tout est bien.
Le soleil se couche et c’est beau...
Lancés à 18h05 sur ce parcours, les athlètes arrivent vers 22 heures à une vue magnifique sur le golfe. C’est beau, le soleil se couche et c’est beau, selon la célèbre phrase de Coluche. J’y pense... Car effectivement, les paysages sont magnifiques, mais nous ne sommes pas en mode contemplatif... Notre but est de finir cette aventure.
La nuit arrive...
Allez, il faut mettre la frontale, car les racines commencent à courir un peu partout et Tocardo ne voit plus rien. J’aime bien la nuit, car l’on reste concentré sur les 3 mètres devant soi. Le moindre écart et c’est une faute assurée.
C’est encore loin ce Zodiac ?
C’était mon premier objectif, atteindre le zodiac. Ce n’est pas la mi-course, mais au moins vivre cet épisode. Si je devais abandonner, au moins j’aurais vécu ce moment-là. La nuit est fraîche, je commence même à avoir froid, même en courant. Pas bon signe. Je sais que j’ai encore ma veste de pluie réglementaire dans mon sac à dos, mais bon, après j’aurai sans doute trop chaud avec, jamais satisfait ce Tocardo ! JB commence à avoir vraiment mal du côté du genou, et Augustin signe une première chute, histoire d’affuter son genou. Bizarrement, Tocardo ne chute pas. Bref, après quelques heures à cogiter sur le bien fondé de placer des barrières sur les sentiers cotiers (faut bien s’occuper l’esprit...), nous arrivons enfin à la zone zodiac. Ouf !
Sous le signe du Zodiac...
Comment faire naviguer 1500 coureurs au travers de l’embouchure du Golfe du Morbihan avec une dizaine de zodiacs... Qui plus est à marée basse, dans la nuit noire, avec des parcs à huîtres fichés au plein milieux du chenal. C’est l’exploit réalisé par ces bénévoles, connaisseurs du coin. Côté Tocardo, équipé comme à la fashion week (veste de pluie + pancho + gilet de sauvetage), avec ses collègues de traversée, nous devons nous asseoir sur le sol du zodiac, et non pas sur les boudins (si les termes ne sont pas les bons, tu comprends sans doute ce que je souhaite indiquer...). Avec des jambes qui tiraillent, cela veut dire crampes dans moins de 3 minutes, pensais-je... Je décide alors de ne pas m’assoir complétement, car en plus, le sol est mouillé... Et les fesses humides, comme je sais que je n’aurai pas de change à la base vie, car mon change est à 480km d’ici... je décide de tenir en squats. Ouais, je sais. Je vais donc effectivement tenir 2min30secondes environ avant de m’écrouler le derrière dans l’eau, sous des douleurs que tous les coureurs connaissent bien. Je compte alors les dizaines de secondes de ce passage maritime qui paraît durer une éternité. L’on ne voit rien ou presque. Dans la vraie vie, cela ne doit pas excéder une dizaine de minutes. Nous arrivons sur l’autre rive, ouf. Je n’ai pas eu de crampes fortes ! Mais impossible de me relever. Le capitaine du navire m’avais promis de m’aider à me relever, il a fait encore mieux que tenir sa promesse, il m’a carrément relevé. La bonne surprise étant que je n’ai pas eu froid durant la traversée, alors que je redoutais un gel de mon corps d’Appolon. Finalement, les fesses humides me conviennent, faudra que j’essaie au boulot, pensais-je.
Base vie, où es-tu ?
Après la descente du Zodiac, le chrono repart, on rend le gilet de sauvetage, on vire le pancho à la poubelle et hop hop, on marche... Car cela tiraille grave dans les jambes. Et puis course folle, à près de 8km/h ! Il faut 5 bornes pour arriver à la base vie. Et là, le faut d’avoir lu trop de commentaires sur la course influence notre comportement. Certains trouvaient ces 5 km terribles après le Zodiac, perso, j’avais trop hâte d’arriver à la base vie, manger du chaud, me nettoyer les pieds, et recharger ma montre. Je me suis une liste des tâches à faire à la base vie, car dans ce type d’aventure, à 4 heures du matin, quand tu es rincé, ce n’est pas le moment de réfléchir, tu ne peux plus, tu es déjà en mode survie.
Coucou des parents d’Augustin...
Sur le chemin, un coucou de la nuit, des parents d’Augustin, qui n’ont pas hésité à sacrifier leur sommeil pour venir saluer leur fils prodigue. La nuit est bien noire, mais cela fait plaisir de voir que des personnes attendent à 4 heures du mat le long du parcours. Bravo.
Base Vie, enfin...
Ouf. Base Vie. Sauvé ! Première des choses, récupérer son sac de change. Done. Le hic est que j’ai du faire un nœud à la noix sur ce sac poubelle, et impossible de le défaire. Punaise, mais quel tocard je suis. Au bout de 5 minutes de tentatives infructueuses, arrachage du sac poubelle, fort heureusement, il est fin, donc succès. Du coup, je n’ai pas mon second sac pour la fin de course (je l’ai oublié chez moi :)), comme je l’avais imaginé, mais toute une farandole d’affaires pas forcément adéquates, mais j’ai bien ma TO DO List :
Brancher la montre sur la batterie USB
Se changer pour ne pas avoir froid, rapide, car du coup, je n’ai pas de change, j’en profite tout de même pour me sécher, et passer un haut sec (celui que je portais en arrivant à Vannes). Je nettoie bien mes petits pieds et ne constate aucun défaut supplémentaire à d’habitude, 3 ongles qui sont appelés à partir, et sans doute 2 ampoules, rien quoi.
Baffrer. Passons donc aux réjouissances... À la bouffe ! Et là, moyen moins, y’à pas de coquillettes... snif, mais de la purée et du riz. Bon ok, je me laisse tenter par les deux, et bonne surprise, cela passe bien. Je retourne même en prendre une seconde fois. Côté dessert, je mise tout sur une compote. Il y a bien des crêpes, mais elles ont, selon, un petit goût de carton. Donc je passe sur ce plat local.
Se brosser les dents, mais bon...
Augustin commence à s’impatienter, cela fait 35 minutes que je bricole dans mon tas d’affaires, je range... Je me serais bien brossé les dents, cela fait un bien fou, mais bon, là ce n’est pas pratique, pas grave. JB malheureusement va rester là, sa douleur au genou est trop forte. Nous repartons donc seulement à 2.
Dans le dur de chez dur...
Là cela commence à être difficile, on trottine, mais le cœur n’y est plus vraiment. Augustin a mal au genou et une seconde chute sur le même genou ne rassure personne. Nous marchons plus longuement, mais je sens que la marche me fait mal aux jambes, le lactate monte dans mes gambettes, je préfère trottiner comme un p’tit vieux que je suis. Même pas du footing, un genre de marche rapide à foulée réduite. Bref, l’économie de chez économie. Le moral d’Augustin part au plus bas, et le fait de savoir qu’il a une solution de repli sur place (ses parents habitent pas loin) n’aide pas selon moi. Après quelques tentatives, Augustin m’indique qu’il va tenter de redresser la barre, il faut attendre que la machine ne se relance. Pour ma part, c’est délicat, mais je me sent mieux à trottiner que de marcher. Je pars donc devant, en espérant le retrouver au ravito suivant, je pense qu’un bon gel au café va le relancer. Je ne regarde jamais le kilométrage afin de ne pas perdre totalement le moral, en revanche, j’effectue un décompte jusqu’au prochain ravito. Par ailleurs, j’ai oublié de stopper ma montre durant le zodiac, dont ma lecture des km est décalée par rapport au parcours.
Cote Atlantique, du bien !
Après quelques chemins, des plages, du sable, voici la cote atlantique ! Et je dois dire que je suis content que le paysage change enfin ! Même si la baie est magnifique, avoir un horizon davantage dégagé me fait du bien. Sur cette partie, c’est une alternance de cotes, cela me plaît également car je me repose durant les montées et trottine durant les descentes.
Au total, le parcours fait près de 1400 m de D+, donc il faut bien les trouver quelque part.
Traversée d’un troupeau de vaches
Au long du parcours, un événement inattendu ! Un troupeau de vaches croise le parcours. Le fermier présent m’indique que je peux traverser sans attendre. Je lui fais confiance, même si j’ai quelques craintes de me faire encorner. Mais effectivement il avait raison, ces vaches sont bien sympathiques, et ont peur de moi, mais que lorsque je suis très proche, à moins d’un mètre. Effet garanti. Cette petite distraction inattendue m’a bien plu et me rappelle que la vie est belle, et que certains travaillent, pendant que je cours futilement autour d’une grande boucle.
La suite du parcours est largement moins sympa. C’est certes très roulant, mais c’est essentiellement des routes, pas vraiment sympa. Le soleil tape sur le bitume, et les longues lignes droites se suivent, on ne croirait sur un parcours de marathon route.
7km de l’arrivée, point d’eau
Le dernier ravito est un point d’eau et est à 7 bornes de l’arrivée. L’on pense que c’est gagné, mais on ne sait jamais. Un athlète en relais me félicite de ma performance, sous les 24 heures en solo, c’est top me dit-il. Je n’avais pas réalisé que cela pouvait être un objectif. Toutefois je regarde ma montre et je vois 23h12 de course, 7km à faire, je ne suis pas certain d’y arriver... Au final, je ne vois plus vraiment les indications de ma montre, la fatigue sans doute, et je compte sur le temps à déduire du zodiac pour finir sous les 24 heures.
Arrivée pas en vue !
Comme beaucoup d’athlètes l’ont indiqué dans les différents récits de course, l’arrivée se fait attendre. Comme le balisage n’est pas le point fort de cette course, Tocardo se demande s’il ne se serait pas gourré à une une intersection. Car l’arrivée se fait vraiment attendre, on est dans la pampa... Alors que 2km restent à courir... Mais d’un coup, je visualise le pont de la fin du chenal de Vannes, par la suite, ce ne sera que du bonheur. Quelques cris de victoire afin de relâcher la pression... Pas une ambiance folle à l’arrivée, et pas de speaker dédié à la personnalisation des arrivées... Dommage.
Tocardo termine 42e au scratch, en 22 heures 16 minutes, 3e M4. Une performance inespérée, compte-tenu de l’état de fatigue à mi-course, comme quoi, tout est possible.
Ultra-Marin : les plus...
Le parcours ! La première partie est phénoménale. Très belle. Dommage donc de la traverser essentiellement de nuit, mais bon, on ne peut pas tout avoir. La seconde partie du parcours est nettement moins sympa, beaucoup de routes et au final, je trouve assez peu de chemins. L’ambiance : vraiment sympa. L’on sent que cet ultra-marin est un événement majeur dans la région, tout le monde se sent concerné. Les promeneurs laissent la place sur le parcours afin de ne pas gêner les coureurs, cette bienveillance est vraiment agréable pour les coureurs.
Ultra-Marin : les bémols...
Le balisage : J’ai été surpris par le balisage, parfois plus que sommaire. Certes, le parcours suit dans sa majorité le GR34, balisé blanc et rouge. Toutefois, le coureur est sensé suivre le balisage de la course et non pas celui du GR. Or, à plusieurs reprises, il a fallu faire des prises de risques sur le choix du parcours. Le balisage étant pour le moins succinct. Ainsi, un athlète arrivant à une intersection doit savoir, avec ce croisement, s’il doit aller à gauche, à droite, et non pas découvrir la direction à suivre une fois arrêté au milieu du croisement. Par ailleurs, les confirmations de direction, par exemple, mériteraient d’être plus nombreuses. Il m’est arrivé de faire plusieurs kilomètres sans en voir une seule. Certes, aucun autre chemin n’était accessible de façon confusante, mais quand vous n’avez plus d’oxygène dans le cerveau, le doute arrive rapidement.
La nourriture sur les ravitos : Personnellement, je suis très difficile, donc, ce bémol sera sans doute à pondérer. Toutefois, je suis végétarien (ou du moins le plus souvent possible), donc le jambon, saucisson et autres gourmandises carnées ne sont pas pour moi. En revanche, je suis preneur de pâtes... Ma déconvenue fut assez forte à la base vie, lorsque de la purée et du riz m’étaient proposés. Certes bons, m’enfin, les pâtes c’est aussi simple à faire. Fort heureusement, lors d’un second ravito chaud, j’ai pu avoir accès à des pâtes, cela m’a fait un bien fou.
Une médaille ? Je sais, je sais... C’est futile et la tendance actuelle n’est pas à la collection de babioles. Mais perso, pour un effort de ce type, j’ai besoin de contempler ce type d’objet auprès de ma machine à café. Et une belle médaille, c’est un bien tangible que l’on peut montrer. Certes, nous avons eu un T-Shirt, beau, mais ce n’est pas la même chose. Par ailleurs, la boite de gâteaux est certes logotée Ultra-Marin, mais j’avais eu pratiquement la même en effectuant le 29km en marche nordique. Alors, pour une médaille, afin de ne pas froisser ceux qui n’en veulent pas, l’on pourrait nous demander à l’inscription si nous en souhaitons une ou pas, quitte à la payer du reste. Comme quoi, je ne suis qu’un vieux grognongnon :)
Fichier GPX parcours Ultra-marin 2022
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Inscrit sur le grand raid 2024, j’ai déjà été finisher de celui de 2015, mais en terminant en mode zombie. Pour cette édition, 9 ans de plus et un tracé inverse de celui de 2015 avec un passage sur la côte qui n’était pas au menu, cela va être difficilement meilleur. J’ai bien tout lu le "plan d’entrainement" ainsi que le compte rendu de ta course. Mais pour moi mon objectif est de terminer en moins de 42h :) , c’est à dire terminer dans les délais, plus ou moins vivant.
Donc je crois que je vais faire comme d’habitude, un entrainement un peu à la sensation, et éviter que mon palpitant se croit obliger d’arrêter :)
Je vais quand même essayer d’adopter la méthode dite "cyrano", genre 10mn de course 1mn de marche (ratio à adapter surement au fil de la course), et me faire un "week end choc" (j’adore cette expression...) 3 semaines avant la course, 54km un samedi, 40km le dimanche.
Bonjour !!
Merci pour votre compte-rendu, très sympa et émouvant.
Je suis inscrite sur le raid 100 km (première fois sur cette distance) et je me demandais si j’avais intérêt à partir sur des baskets de route (plus confortables) plutôt que des trails ?
Bonjour Stéphanie, Oui, pour moi, c'est bien mieux avec des chaussures de route, bien plus légères et réactives que des trails. Le dénivelé est très faible, et il faut parfois faire attention aux racines... Maintenant, certains préféreront les trails pour le côté pantoufle, ou si sujets aux ampoules et autres trucs sympas de la course à pied :) Bonne course ! Bien à vous.
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