C’était avant...
Grassouillet était le terme qui allait le mieux pour me qualifier. Je portais des chemises amples pour ne pas laisser apparaître mon ventre. En taille de pantalon j’attaquais gentiment le 44.
L’OMS a pondu un indicateur permettant de savoir où l’on se situe au niveau de son poids, par rapport à sa taille et son sexe (et non pas par rapport à la taille de son sexe...). Mais cet indice, forcément très très large, permet une variation de poids tellement importante que même à 80kg, je reste dans le vert. Alors que je suis clairement en surpoids. Du gras un peu partout... Un double-menton pressenti, bref, un assureur en fin de carrière.
Maintenant, certains pensent que je suis malade...
Depuis que je me suis mis à courir, forcément j’ai un peu maigri. Du coup, les personnes qui ne voient pas régulièrement m’ont vu fondre. Une perte de 12 Kg accompagnée d’une chute de 4 tailles de pantalon. Les joues creusées, le début de petites tablettes de chocolat, par beau temps... L’achetype du maigre dans toute sa splendeur.
IMC de 20 ? Du double-menton aux joues creusées, mais toujours une corpulence normale pour cet indice !
Des questions... Des doutes sur le bien-fondé de ce brillant indice.
J’ai actuellement un IMC de 20 en pesant 70kg. Ok, super, je ne suis ni maigre, ni en sur-poids, corpulence normale. Quand je faisais 80 kg, j’étais en surpoids, mais cela ne choquait pas mon entourage.
Si je pesais seulement 62kg, pour une taille de 1m81, je serai toujours classé dans une corpolance normale, alors qu’à 70kg, les personnes de mon entourage me trouvent déjà maigre.
Il faudrait que je pèse seulement 60kg (faudrait-il que je perde un os ?) pour être classé comme maigre par l’indice IMC. Ce calcul est donc bien théorique...
Après prise de renseignement plus approfondi, il apparaît que ce calcul d’IMC est effectivement très grand public, très théorique... Et que surtout, il ne peut pas s’appliquer à des sportifs réguliers ! Ah ben voilà... Il ne sert donc à rien pour les marathoniens, bonne nouvelle !