Pas de bras, pas de légumes © Tocardo/stock.adobe.com

26 mars - J9 - 74kg - Tous à la campagne !

Pas de bras, pas de fruits et légumes. Nous allons claquer la dalle. Il manque 200.000 saisonniers dans les champs français afin de produire fruits et légumes pour les mois à venir...

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Mais pourquoi tout marche à l’envers dans nos économies ?

Cette pandémie aura permis de lever quelques absurdités de notre monde consumériste. Notre besoin le plus primaire, tel que de se nourrir, n’est pas assuré par notre activité. Chaque année, ce sont 200.000 saisonniers, des pays de l’Est et du Sud de l’Europe qui viennent bosser dans nos champs pour que nous puissions manger à notre faim. Une question de coût ? Nous trouvons pourtant d’ores et déjà excessifs le prix des légumes et fruits frais. Encore un souci dans notre société. Juste du pur arbitrage financier ? Nan, pas seulement, il s’agit de tâches rudes, mal de dos, etc. Et pour rappel aux Parisiens qui s’empressent d’aller bosser dans les champs suite à l’appel du ministre de l’Agriculture, non, il ne fait pas toujours beau. Parfois, il pleut. Et une journée sous la pluie, dans la boue, c’est dur, mais une semaine... Alors scrutez bien la météo avant de vous engager :)

Pas de bras, pas de fruits et légumes

C’est simple. Loin des activités du tertiaire, dont nous avons parfois bien du mal à trouver une utilité dans la vie réelle, un retour aux bases de la vie. Pour ma part je serai favorable à une obligation d’aller passer 1 semaine, chacun à notre tour, dans les champs. Cela permettrait sans doute à bon nombre de citadins de connaître la saison de chaque fruit et légume, et ainsi d’arrêter d’acheter des frais en mars, des cerises en mai, des tomates pendant tout l’hiver, etc. Et d’accepter de payer les fruits et légumes de France plus cher, car ils se rendraient compte du travail qu’il y a derrière tout cette production.

Le jardin au bureau... Va falloir voir plus grand...

Je n’ai pas toujours eu au bureau un jardin potager. Loin de là. Les différentes crises sanitaires (pesticides, fongicides, etc.) m’ont persuadé que la culture de fruits et légumes à grandes échelles, c’est ni plus ni moins que de l’industrie alimentaire, donc caca boue. Et comme cultiver mon potager dans mon jardin est impossible, car trop de limaces et escargots en ont décidé autrement, donc la solution de repli au bureau était toute trouvée.

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