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Marathon de Tokyo

Publié le , mis à jour le

Vos avis sur le Marathon de Tokyo Notation : /5

Mon expérience de Tokyo

  • Couru en février 2016
  • Mon chrono : 3h02m48s
  • Parcours : assez facile, mais ennuyant, quelques ponts vers la fin du parcours,
  • Ambiance/animation : Beaucoup de monde, mais assez peu d’ambiance.
  • A recommander : ++

Ce marathon fait partie du World Marathon Majors.

Dernière étape du chelem des marathons majors pour moi, Tokyo !

Tokyo : la ville la plus peuplée au monde !

Avant la course, un peu de tourisme...

Jusqu’à 45 millions de personnes vivent à Tokyo la journée, 15 millions la nuit. Les Japonais viennent donc essentiellement travailler à Tokyo, d’où ces images incroyables de pousseurs dans les transports en commun : 30 millions de voyageurs par jour...

Tokyo est une ville super propre. Des toilettes partout, propres et chauffées, un métro nickel, pas un papier par terre, pas une poubelle dans les rues, bref, totalement dépaysant !

Et pourtant, hormis les parcs, Tokyo n’a rien d’une jolie ville. Si tout est fait pour le confort des habitants, on ne peut pas dire que la ville soit belle. Fonctionnelle, propre, mais c’est tout.

Les Japonais sont calmes, posés et serviables. Un véritable dépaysement.. C’est sans doute pour cela que le Japon plaît tant aux Français.

Retour aux choses sérieuses, le marathon de Tokyo.

Obtenir un dossard : une véritable course d’endurance !

Temps qualificatif de 2h55 pour avoir un dossard d’office...

Avoir un dossard pour le marathon de Tokyo est devenu plus difficile que pour celui de New-York ! Sur les performances passées, il faut pouvoir afficher un chrono de moins de 2h55 sur marathon, pour avoir un dossard préférentiel. Une piste donc morte pour moi. Celui de New-York est plus abordable car le temps qualificatif est de 1h25 au semi-marathon, cela reste plus facilement jouable, enfin...

Tenter le tirage au sort ?

Il est également possible de participer au tirage au sort pour gagner un dossard. J’ai tenté, et évidemment échoué. Il faut avoir été refusé pendant 4 années consécutives pour obtenir le sésame. Plus de 360.000 inscrits pour seulement quelques milliers de dossards.

Au final, je ne souhaitais pas attendre encore 3 années de plus, pour finir notamment mon chelem des majors marathons.

Tour operator, en payant, on a le dossard tant convoité...

Je choisis donc de partir avec avec un tour operator : Thomas Cook. Je suis inscrit de justesse, car seulement 12 dossards leur sont attribués ! Cela devient plus difficile de s’inscrire pour Tokyo que pour New-York ! Un comble.

Avec un tour operator, courir un marathon c’est tranquille, car vous êtes chouchoutés du début à la fin du séjour. On pense à tout pour vous, il suffit de vous mettre en mode sommeil et de suivre le groupe. Au programme : visite tous les matins de la ville, et après-midi libres. Attention toutefois de ne pas faire l’erreur de visiter la veille de la course, ou alors, le faire en toute connaissance de cause, et ne pas regretter le lendemain de se traîner comme une limace sur les avenues de la ville. 42km195m, c’est long, surtout une fois passé le 35eme...

Tokyo : un plan d’entraînement particulier ?

Ben non... Le parcours a l’air tout ce qu’il y a de plus raisonnable, pas de difficultés majeures, donc pas d’entraînement spécifique. Le hic est que l’entraînement se passe l’hiver, comme la course est fin février. Je choisis donc un plan assez court, sur 6 semaines, histoire de me remettre doucement de la saison de cross, qui m’a bien fatiguée les gambettes.

Marathon de Tokyo

  • Mes craintes d’avant course

Je ne suis pas fan de la nourriture asiatique ! Je suis un mangeur de pain, et le riz j’ai bien du mal. Par ailleurs, je redoute le froid, les températures moyennes affichées pour le mois de février sur Tokyo sont très faibles, 0° C !

L’avant course : pas de boissons perso autorisées...

Comme tout marathon, il faut se rendre sur les lieux du départ suffisamment de temps à l’avance, histoire d’avoir le temps de déposer ses affaires à la consigne.

Première surprise : toutes les boissons perso sont refusées lors du passage de contrôle pour accéder sur les lieux du départ.

Seconde surprise : la nourriture est également interdite !

En fait, les autorités japonaises ne veulent tout simplement pas que les athlètes viennent avec des récipients, pour des raisons de sécurité.

Le départ : hymne japonais, et hop, c’est parti à fond ! Enfin à 8km/h...

Après ce que j’ai imaginé être l’hymne japonais, voici que le départ est donné. C’est ce moment où l’on se sent invincible, super-puissant, tel un héros qui entre dans l’arène... Généralement, après 2 ou 3 km, ce sentiment s’estompe rapidement, et dès lors que le souffle vient à manquer, nos pensées sont plus terre à terre, mais au fait, pourquoi je m’inscris à ce genre de course ?

Le départ est lancé.. Et là, c’est le drame. Le parcours est pourtant en pente, mais ma montre m’indique que nous faisons tranquillement du 8km/h, et effectivement, je peux marcher... Je suis sensé pourtant partir avec des coureurs en 3h15... Mais visiblement, certains n’ont pas capté pourquoi il faut respecter les sas de départ. Je m’agace, je piétine et décide de me faufiler, comme d’autres, le long du trottoir.

3eme Km au rythme de 3m30sec... Quelqu’un peut-il me prêter un poumon ?

Au 2eme km, cela va déjà beaucoup mieux. Je cours le 3eme en 3minutes 30sec, j’étais énervé... Trop sans doute. En regardant ma montre, je comprends qu’à ce rythme je ne tiendrais même pas jusqu’au 10km. Je décide donc de me calmer, et rejoint un groupe qui avance sur un très bon rythme de 15km/h. Je décide de m’accrocher, et de tenter de tenir jusqu’au semi. Dans la vie, faut tester.

Au 10eme km, beaucoup s’arrêtent déjà...

Mais arrivé au 10eme, ce petit groupe explose, car tout simplement bon nombre de coureurs ne font que les 10 premiers km. Les 10km se courent en même temps que le marathon. Je comprends mieux le rythme élevé du groupe que je suivais.. Avec deux ou trois autres coureurs européens, nous nous regardons et comprenons qu’il nous faudra ralentir un peu si l’on souhaite arriver au bout de notre objectif.

Ravitos : de l’eau ou de l’eau ?

Les ravitos sont nombreux, larges et propres ! Pas de gobelet par terre au Japon. Même si tu le jette en l’air, un bénévole va plonger pour qu’il ne touche pas le sol, j’exagère un peu, mais ce n’est pas si loin de la vérité. Bref, comme d’habitude, tout est bien maîtrisé. Par contre, au choix, de l’eau ou de l’eau.... Cela tombe bien, je bois de l’eau, sauf au 30eme où les bananes et tomates font leur apparition, cela tombe bien, je ne mange aucun des deux.

Je vous passe la facilité déconcertante avec laquelle on finit un marathon, bien évidemment aucune fatigue constatée, tout va bien, et j’arrive étonné déjà à la ligne d’arrivée, taillée comme un circuit de formule 1, avec deux chicanes, pour prendre de la vitesse avant la photo du finish..

Une fois arrivé, tous aux petits oignons pour vous...

Une fois arrivé, vous devenez la star du jour, tous les bénévoles sont là à vos petits soins, vos affaires arrivent avant même que vous ayez besoin de les demander, photos sous tous les angles, votre chrono affiché dans le métro de Tokyo, bref, la totale...

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