Un marathon, comme le bon vin..

Non pas qu’il faille forcément le consommer avec modération, mais il faut le laisser vieillir un peu. Je ne l’avais pas fait depuis 4 années, et j’ai été surpris de l’amélioration de l’organisation en si peu de temps. Je ne l’ai couru que 4 fois, mais par 2 fois je n’ai pas réussi à rejoindre mon sans de départ, tant les trottoirs sur les champs étaient bloqués. Et je n’arrive pas 5 minutes avant le départ.. Par ailleurs, à l’arrivée, on avait les fumées des vendeurs de merguez direct dans les narines, alors que j’ai trouvé cette année qu’ils étaient beaucoup plus vers l’arc de triomphe. Bon, je peux me planter sur ces détails, mais c’est juste mon ressenti.. Des fumées.

En 2016, c’était top, cela devient digne d’un marathon d’une Capitale. Bon ok, il reste bien encore des points à revoir, des spectateurs à trouver pour ne pas avoir à finir dans le bois de Boulogne seul à ramer sur cette ligne droite, mais bon, l’essentiel est déjà bien mieux.

Que faut-il savoir pour le réussir ?

Le deuxième semi est bien plus casse-pattes que le premier. Donc selon ma théorie, il faut mettre la gomme sur le premier ! Et oui ! Surprenant ? Mais non, je ne suis pas un champion... Alors que je fasse le 1er à fond ou pas, de toutes façons pour le second, je serai crevé, alors faire un bon chrono sur le premier c’est au moins assuré une motivation supplémentaire pour le second... Ceux qui savent correctement gérer leur allure pourront faire leur split négatif s’ils le souhaitent, moi, je fais le split positif :)

Ma dernière participation en 2016

Mon objectif était de moins de 3h20 pour la qualification aux championnats de France, moins de 3 heures pour la satisfaction personnelle, c’est râté, mais aucun regret, j’ai tout donné. Seulement 5 semaines après le marathon de Tokyo, couru en 3h02m52, je savais que j’allais manqué un peu de jus. Cela n’a pas râté.

Ce que je n’ai pas aimé !

En cette année 2016, je n’ai pas aimé la matérialisation du mur au 32eme kilomètre ! Une espèce de grand portique dessinant un mur... Or je n’ai pas besoin que l’on me rappelle que c’est bien à ce moment-là que tout se joue. Selon l’adage, un marathon se commence au 32eme kilo. J’aurais préféré un portique indiquant qu’il ne restait que 10 bornes, comme un entraînement de base, un truc facile à faire quoi.

Ce que j’aime bien !

Evidemment, la traversée de Paris, c’est pas mal du tout. Mais le top, ce sont les ravitos avec les petites bouteilles, car boire dans des gobelets en courant, c’est juste ridicule, on s’en fout partout. Au moins avec les bouteilles c’est facile à gérer. En plus on peut les lancer sur les autres quand un nous double, c’est top. Essayez de lancer un gobelet vers quelqu’un pour voir...